Face à la censure subie par l’écrivain italien Antonio Scurati, les journaux du groupe Lena (dont « Le Soir ») donnent la parole à cette figure de l’antifascisme. Car cet attentat révèle les coups portés à la démocratie et à la liberté d’expression dans une Europe où l’extrême droite monte.
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Publié le 26/04/2024 à 06h00
Temps de lecture : 7 minutes
LL’essayiste napolitain Antonio Scurati devait livrer en direct sur la RAI ce 25 avril un monologue qui lui a été commandé par la télévision publique pour commémorer l’insurrection victorieuse, en 1945, des partisans contre l’armée d’occupation nazie et le régime fasciste. Il ne le fera jamais : quelques jours plus tôt, l’auteur mondialement connu pour sa trilogie M, qui raconte en détail l’ascension et l’accession au pouvoir de Mussolini, a été brusquement évincé des ondes. Dans son texte, ce grand spécialiste de Ventennio – Le fascisme italien – a directement défié la Première ministre, Giorgia Meloni, ainsi que son parti, Fratelli d’Italia (FdI), qui se constituait l’héritier de l’épopée fasciste. Des propos jugés « excessifs » par la direction de la RAI.
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