Amnesty International et le sombre portrait des droits en Algérie

Amnesty International et le sombre portrait des droits en Algérie
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Amnesty International, toujours prompte à tenir la plume de la justice mondiale, a sorti son encrier pour dresser un portrait peu flatteur de l’Algérie dans son rapport annuel sur les droits humains. Les libertés, semble-t-il, sont encadrées un peu trop étroitement, les médias et les militants sont dans un carcan, et les lois semblent danser une chorégraphie que certains considéreraient comme d’un autre âge.

Cela dit, le rapport d’Amnesty International, dont la plume est souvent trempée dans l’encre indélébile de la troublante vérité, dresse un tableau très austère des droits de l’homme en Algérie. Entre fermeture des médias et dissolution des associations de défense des droits de l’homme, le régime sénile des capos d’Alger est dépeint comme un chef d’orchestre rigoureux qui, malgré les appels internationaux, mène d’une main de fer le partage des libertés publiques, bridant les mélodies de la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Les recommandations d’Amnesty s’apparentent à des cris lancés dans la nature, à des appels à des changements législatifs qui rencontrent une sourde oreille parmi ceux qui détiennent les leviers du pouvoir. Le pays, ayant rejeté les propositions de modification des lois répressives, semble jouer un rôle solitaire, en désaccord avec l’harmonie des droits fondamentaux prônée par les Nations Unies.

Sur la scène internationale, l’image de l’Algérie est celle d’un acteur solitaire, rappelant son ambassadeur de France non pas pour une pièce de théâtre, mais pour la fuite d’un activiste, un épisode qui met en lumière la sensibilité du pays à la critique, surtout lorsqu’elle vient du la scène internationale.

Avec une pointe d’ironie, on pourrait presque voir un air de tragédie grecque dans le récit d’Amnesty : le gouvernement algérien dans le rôle d’un souverain inflexible, les militants et les journalistes comme des héros obstinés de la liberté d’expression. Et que dire de la fermeture des médias et des associations, qui ressemble à un coup de théâtre sans surprise, mais toujours décevant pour le public international.

Dans ce paysage d’ombre, l’activisme semble évoluer dans les interstices d’un système qui n’hésite pas à museler ses voix les plus dissonantes, quitte à s’attirer les foudres des organisations mondiales et les chœurs de la société civile. L’arène politique devient alors un théâtre d’ombres où les protagonistes de la société civile luttent pour maintenir l’attention sur des questions qui autrement resteraient dans l’ombre.

Le rapport évoque les politiques migratoires avec des chiffres qui font pâlir les statistiques les plus solides et les fermetures d’églises qui ajoutent un peu plus d’obscurité au tableau. En matière de droits des femmes, l’Algérie semble s’être inspirée des temps anciens, avec des lois jugées discriminatoires par les groupes de défense des droits humains, même si certaines mesures ont été prises pour réprimer la traite des êtres humains.

Les recommandations d’Amnesty s’apparentent à des cris lancés dans la nature, à des appels à des changements législatifs qui rencontrent une sourde oreille parmi ceux qui détiennent les leviers du pouvoir. Le pays, ayant rejeté les propositions de modification des lois répressives, semble jouer un rôle solitaire, en désaccord avec l’harmonie des droits fondamentaux prônée par les Nations Unies.

Sur la scène internationale, l’image de l’Algérie est celle d’un acteur solitaire, rappelant son ambassadeur de France non pas pour une pièce de théâtre, mais pour la fuite d’un activiste, un épisode qui met en lumière la sensibilité du pays à la critique, surtout lorsqu’elle vient du la scène internationale.

En toile de fond, la répression de la dissidence continue d’être un leitmotiv, avec des militants, des journalistes et même des cinéastes pris dans les filets d’une justice qui semble plus préoccupée par la protection de l’ordre établi que par les droits de l’individu. La question de la liberté religieuse n’est pas épargnée, les fermetures d’églises ajoutant une couche supplémentaire de vernis à un paysage déjà bien vernis par les contraintes.

Pour les droits des femmes, des migrants et autres personnes marginalisées, le rapport dresse une mosaïque de situations où les progrès sont timides et souvent éclipsés par les défis restant à relever. La nouvelle législation sur la traite des êtres humains semble être un phare dans la nuit, même si le nombre de féminicides signalés rappelle cruellement que la lumière est encore loin d’atteindre tous les recoins de la société.

En résumé, Amnesty International, dans un esprit qu’on pourrait presque qualifier de romantique, espère toujours un réveil des consciences et un printemps des droits de l’homme en Algérie. Mais pour l’instant, le rapport suggère que le signal d’alarme est plutôt dur et qu’il arrive un peu trop loin.

 
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