Billet
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Pour sortir de l’impasse, il faudra un chef de gouvernement politique, capable de trouver des majorités au sein du Parlement. Des changements seront nécessaires pour éviter un nouveau macronisme, notamment sur les retraites, le salaire minimum et pour passer à la proportionnelle.
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Emmanuel Macron a perdu trois élections coup sur coup : d’abord les élections européennes du 9 juin, puis les deux tours déclenchés par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. Il est le grand perdant de cette très longue séquence électorale, d’autant que c’est lui qui a pris le risque de provoquer des législatives, et donc de perdre une partie des députés Renaissance, et par conséquent, une partie de ses pouvoirs.
Ces élections ont certes bloqué la montée du RN, qui n’a pas été inutile, mais aucune majorité claire ne s’est imposée à l’Assemblée nationale et à la société française ; il a perdu les élections, mais personne ne les a gagnées. Et les cinquante jours de silence qui ont suivi ne rassureront pas les Français sur la qualité de son personnel politique, entre les fuyards de droite qui ont peur de perdre des plumes (comme Laurent Wauquiez), les fuyards de gauche, les membres du Nouveau Front populaire socialistes ou écologistes, dont la plupart sont pris en otage par la France Insoumise (comme Olivier Faure ou Marine Tondelier) et la troupe de tous ceux qui attendent qu’une solution tombe
