« Ce qui marche, c’est un message clair et des actions ciblées » – Libération

« Ce qui marche, c’est un message clair et des actions ciblées » – Libération
«
      Ce
      qui
      marche,
      c’est
      un
      message
      clair
      et
      des
      actions
      ciblées
      »
      –
      Libération

Entretien

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La multiplication des barrages routiers et des projections de soupe sur les tableaux noirs n’est pas bien accueillie par la société. Lucien Thabourey, maître de conférences à Sciences-Po Paris et spécialiste des mouvements écologistes, revient sur cette stratégie, aujourd’hui remise en cause par les militants eux-mêmes.

Le mouvement climatique bat son plein. La fermeture brutale du groupe de désobéissance civile autrichien Letzte Generation début août a fait réagir les esprits dans la lutte contre le réchauffement climatique. Spécialisé dans les actions de division comme l’interruption d’événements sportifs ou le déversement de soupe sur des œuvres d’art dans les musées, le collectif n’a pas réussi à convaincre la société civile et les politiques. Le constat est partagé par des mouvements fondés sur le même modus operandi, d’Extinction Rebellion au Royaume-Uni à Riposte Alimentaire en France : de telles actions restent largement incomprises. Lucien Thabourey, doctorant au Centre d’études européennes et de politique comparée et professeur de science politique à Sciences-Po Paris, revient sur Libérer sur la dissension croissante avec l’opinion publique et le tournant qui est sur le point de s’opérer au sein du mouvement climatique.

L’arrêt des activités de Letzte Generation Austria peut-il être considéré comme un aveu d’échec ?

Je pense que cela montre surtout que ces groupes ne sont pas repliés sur eux-mêmes et sur leurs choix stratégiques.

 
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