Washington et Londres imposent des sanctions contre l’Iran

Washington et Londres imposent des sanctions contre l’Iran
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Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont été les premiers jeudi à renforcer leurs sanctions contre l’Iran après l’attaque du week-end dernier contre Israël, visant “le programme iranien de drones, l’industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles”.

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Les sanctions de Washington visent notamment « 16 personnes et deux entités permettant la production de drones iraniens » dont les Shahed qui « ont été utilisés lors de l’attaque du 13 avril », a annoncé le département du Trésor dans un communiqué.

Celles imposées par Londres visent « plusieurs organisations militaires iraniennes, individus et entités impliqués dans les industries iraniennes des drones et des missiles balistiques », a indiqué le Trésor.

L’Iran a lancé plus de 350 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, dont la quasi-totalité a été interceptée en vol. Téhéran a présenté son attaque comme une réponse à la frappe meurtrière attribuée à Israël visant le consulat iranien à Damas début avril.

En réponse, les pays occidentaux ont promis de renforcer leurs sanctions contre l’Iran, mais veulent également éviter une escalade de la violence dans la région.

Joe Biden a assuré que les sanctions visent à « limiter les programmes militaires déstabilisateurs de l’Iran », selon un communiqué de la Maison Blanche.

Et il a mis en garde « ceux qui permettent ou soutiennent les attaques iraniennes » : « nous n’hésiterons pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour vous demander des comptes ».

“De nouvelles actions”

Sa ministre des Finances, Janet Yellen, a prévenu que de « nouvelles actions » seraient prises « dans les jours et les semaines à venir ».

Les sanctions de Washington concernent également trois filiales du constructeur automobile iranien Bahman Group et le ministère iranien de la Défense. Selon le Département du Trésor, les individus et entités ciblés « travaillent pour le compte de la Force Qods », l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution responsable des opérations extérieures de l’Iran.

“Nous avons sanctionné les dirigeants de l’armée iranienne et les forces responsables de l’attaque du week-end”, pour “limiter davantage la capacité de l’Iran à déstabiliser la région”, a commenté le Premier ministre britannique Rishi Sunak, dans un communiqué.

Son chef de la diplomatie, David Cameron, a appelé l’Iran à « mettre fin à son comportement imprudent et illégal ». « Une nouvelle escalade n’est dans l’intérêt de personne », a-t-il ajouté.

Il a également appelé à la libération immédiate du MSC Aries après la prise de contrôle samedi dans le détroit d’Ormuz de ce porte-conteneurs, qui compte 25 membres d’équipage, par les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique. quelques heures avant l’attaque contre Israël.

« Coordination étroite »

L’Union européenne devrait également annoncer prochainement des sanctions, après avoir décidé mercredi lors d’un sommet à Bruxelles d’en imposer de nouvelles visant les producteurs iraniens de drones et de missiles.

La chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock a indiqué jeudi que les dirigeants des pays du G7 (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Allemagne, Japon et Italie), réunis sur l’île italienne de Capri, discutaient de « mesures supplémentaires », tandis que insistant sur la nécessité d’éviter « une escalade ».

Et les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7, réunis à Washington à l’occasion des réunions du FMI et de la Banque mondiale, avaient promis d’assurer « une coordination étroite de toute mesure future visant à affaiblir la capacité de l’Iran à acquérir, produire ou transférer des biens ». des armes pour soutenir ses activités régionales déstabilisatrices », selon un communiqué de presse mercredi soir.

Ils ont également appelé à « la stabilité dans toute la région, compte tenu des risques économiques posés par l’escalade régionale, en particulier les perturbations du transport maritime international ».

 
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