Raphaël Glucksmann visé par une campagne de désinformation venue de Chine

Raphaël Glucksmann visé par une campagne de désinformation venue de Chine
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Le candidat PS/Place Publique estime être la cible d’une campagne chinoise de désinformation en ligne.

Raphaël Glucksmann accuse TikTok de « siphonner des données au service du Parti communiste chinois ».

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Élections européennes 2024

Moins de deux mois avant les élections européennes, Raphaël Glucksmann a été prévenu d’une campagne de désinformation en ligne le visant, a indiqué son entourage à nos confrères de l’AFP le 16 avril. Dans le détail, le candidat PS/Place Publique, crédité de 12% des intentions de vote, « fait l’objet de manœuvres informationnelles de la part d’acteurs pro-chinois et provenant de comptes pro-chinois, qui l’accusent d’être le cheval de Troie des Américains – notamment de la CIA en Europe. »

Viginium en alerte pour interférence

L’eurodéputé a été prévenu de cette menace le visant par Viginium, l’organisme chargé de lutter contre les ingérences numériques étrangères qui a récemment révélé l’existence d’un vaste réseau de désinformation venant de Russie et visant la France, baptisé « Portal Kombat ». Les autorités françaises ont déjà mis en garde contre les tentatives d’ingérence étrangère dans le vote européen, prévu le 9 juin en France. Mais la campagne visant le candidat de gauche est jusqu’à présent la première à être révélée publiquement.

« TikTok est soupçonné de siphonner des données au service du Parti communiste chinois »

Durant son mandat à Bruxelles, Raphaël Glucksmann a combattu à plusieurs reprises la politique de Pékin. S’adressant à notre journaliste Paul Larouturrou, le candidat a justifié sa décision de ne pas utiliser TikTok dans cette campagne qui se joue également sur les réseaux sociaux. Et incriminé le régime chinois : « Sur la question de TikTok, j’ai choisi la cohérence […] Au Parlement européen et à la Commission européenne, nous n’avons pas le droit d’avoir TikTok. Pour quoi ? Car TikTok est soupçonné de siphonner des données au service du Parti communiste chinois.

Près de TF1info, un porte-parole de Tik-Tok assure que “Ces allégations sont complètement fausses.” « Nous n’avons jamais partagé, ni demandé de partager, les données de nos utilisateurs avec le gouvernement chinois, et nous ne le ferions pas même si cela nous était demandé. Les données de nos utilisateurs européens sont stockées aux États-Unis, à Singapour et en Malaisie. Avec le projet Clover, qui représente un investissement de 12 milliards d’euros, elles seront stockées dans de nouveaux centres de données en Irlande et en Norvège, sous la supervision indépendante d’experts en cybersécurité. du Groupe NCC.

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L’élu européen a également contribué à faire connaître la cause des Ouïghours, cette minorité musulmane réprimée par la Chine, et a appelé au boycott des marques de fast-fashion comme Shein, accusées de profiter de ce travail forcé en produisant des vêtements avec du coton du Xinjiang.


QC

 
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