Un historien italien renvoyé au tribunal pour diffamation contre Meloni

Un historien italien renvoyé au tribunal pour diffamation contre Meloni
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Le tribunal de Manhattan est parvenu mardi à désigner sept des douze citoyens chargés de juger Donald Trump dans ce procès historique qui impacte la campagne électorale de l’ancien président américain. La sélection des autres jurés doit se poursuivre dans les prochains jours.

A l’issue de la deuxième journée d’audience, les sept jurés, les uns fébriles, les autres souriants, ont été invités par le juge à remplir une rangée de leurs loges, avant de prêter serment devant le tribunal, debout, la main droite levée. .

Tous ont vu leur vie scrutée : d’abord en répondant à un long questionnaire général sur leur profession, leur situation familiale, leurs sources d’information, leurs centres d’intérêt, et leur avis sur Donald Trump, avant de soumettre à des questions encore plus approfondies des informations détaillées émanant de l’accusation ou de la défense, qui ont repéré tout signe d’un éventuel parti pris à l’encontre des accusés, jusque dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

« La question n’est pas de savoir si quelqu’un est politiquement d’accord avec votre client. La question est de savoir s’ils peuvent le juger de manière équitable et impartiale », a rappelé le juge à la défense.

Avertissement à Trump

Le magistrat, que Donald Trump qualifie de « corrompu » ou de « juge anti-Trump », a également adressé un sévère avertissement au prévenu, qui a semblé murmurer quelques mots à l’un des jurés potentiels. “Je ne permettrai pas que les jurés soient intimidés dans mon tribunal”, a déclaré le juge aux avocats de Donald Trump, les exhortant à retenir leur client.

Pour être complet, le jury doit comprendre cinq autres jurés titulaires, ainsi que six suppléants. Le juge a l’intention d’avancer et de conclure le processus d’ici une semaine. Il a annoncé que les plaidoiries de l’accusation et de la défense commenceraient lundi.

En pleine campagne présidentielle pour être réélu à la Maison Blanche, Donald Trump, 77 ans, doit assister en silence à ce long et fastidieux processus de sélection du jury, au moment où son rival démocrate, l’actuel président américain Joe Biden, fait campagne sur le terrain de sa ville natale de Scranton, dans l’Etat de Pennsylvanie (nord-est), cruciale pour l’élection de novembre.

« Persécution politique »

“Je devrais être en ce moment en Pennsylvanie et en Floride, dans de nombreux autres Etats, en Caroline du Nord, en Géorgie, en campagne”, a ajouté Donald Trump, avant de s’asseoir sur sa chaise. averti. “Tout cela vient de la Maison Blanche”, a déclaré celui qui qualifie ses poursuites judiciaires de “persécution politique”.

Donald Trump est poursuivi pour des paiements destinés à acheter le silence de l’ancienne star du porno Stormy Daniels, quelques jours avant l’élection de 2016 qu’il a remportée de justesse face à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, il risque théoriquement une peine de prison. Cela ne l’empêcherait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre, où il rêve de se venger de Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l’inconnu.

S’il était déclaré non coupable, ce serait un succès majeur pour le candidat républicain. D’autant plus qu’il a réussi, grâce à des appels, à reporter ses trois autres procès pénaux, deux pour tentatives illicites d’annulation des résultats des élections de 2020 et un pour manipulation soi-disant désinvolte de documents classifiés.

Falsifications comptables

Donald Trump est accusé d’avoir falsifié les documents comptables de sa société, la Trump Organization, qui aurait eu pour objectif de cacher, sous couvert de « frais juridiques », le paiement de 130 000 dollars à l’ex-star du porno Stormy Daniels par son avocat personnel de l’époque. , Michael Cohen.

En échange, ce dernier avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée. Mais le procureur entend démontrer qu’il s’agit bien de manœuvres frauduleuses visant à cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

« Personne ne peut sérieusement contester la raison pour laquelle il [Michael Cohen, ndlr] et Trump a développé ce stratagème pour priver les électeurs d’informations qui auraient pu changer le résultat d’une élection extrêmement serrée », a expliqué l’analyste juridique Norman Eisen pour CNN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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