Le Hezbollah affirme avoir tiré des dizaines de roquettes sur des cibles israéliennes

Les menaces de l’Iran contre Israël sont « réelles » et « crédibles », selon la Maison Blanche

Les menaces d’une attaque iranienne contre Israël sont « crédibles » et « réelles », a déclaré vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, qui a refusé de donner plus de détails sur le moment ou les cibles.

AFP




Par Sudinfo avec Belga

Publié le 12/04/2024 à 17h07

Les menaces d’une attaque iranienne contre Israël sont « crédibles » et « réelles », a déclaré vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, qui a refusé de donner plus de détails sur le moment ou les cibles.

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Le président Joe Biden « a été informé à plusieurs reprises par son équipe de sécurité nationale » et les États-Unis entendent « faire tout leur possible pour garantir qu’Israël puisse se défendre », a également déclaré John Kirby, porte-parole. mot de la Maison Blanche.

« Il serait imprudent de ne pas évaluer notre propre position dans la région, afin de garantir que nous aussi sommes correctement préparés », a-t-il déclaré. Là aussi, John Kirby n’a pas donné de détails sur d’éventuels mouvements des forces américaines dans la région.

Répartition de la population de la bande de Gaza par niveau d'insécurité alimentaire dans trois zones, selon les données IPC publiées le 18 mars 2024 (Photo AFP)
Répartition de la population de la bande de Gaza par niveau d’insécurité alimentaire dans trois zones, selon les données IPC publiées le 18 mars 2024 (Photo AFP) – AFP_INFOG

Les risques de débordement du conflit en cours à Gaza se sont accrus avec les menaces de l’Iran contre Israël, accusé d’une frappe qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril et tué, selon une ONG, 16 personnes, dont deux généraux des Gardiens de la révolution, L’armée idéologique iranienne.

Israël et les États-Unis se tiennent « côte à côte » pour affronter l’Iran, a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.

“Nos ennemis pensent qu’ils peuvent séparer Israël et les Etats-Unis, mais c’est le contraire qui est vrai : ils nous rapprochent et renforcent nos liens”, a assuré le ministre dans un communiqué à l’issue d’un entretien avec le général américain Michael Erik Kurilla, en déplacement en Israël.

«Nous sommes prêts à nous défendre au sol et dans les airs, en étroite collaboration avec nos partenaires, et nous saurons comment réagir», a encore assuré M. Gallant.

En visite en Israël depuis jeudi, le responsable militaire américain devait évoquer « les menaces à la sécurité dans la région », selon le ministère américain de la Défense.

Conflit israélo-palestinien : poussée de fièvre entre Israël et l’Iran

Les menaces de représailles de l’Iran contre Israël font monter les tensions ce vendredi au Moyen-Orient, suscitant des appels à la retenue au moment où des avancées vers une trêve dans la bande de Gaza sont attendues.

Frontière entre Israël et le Liban, symbole des tensions dans la région
Frontière entre Israël et le Liban, symbole des tensions dans la région – AFP
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Par Sudinfo avec AFP

Publié le 12/04/2024 à 07:41

Alors que les pays médiateurs attendent les réponses d’Israël et du Hamas à leur dernière proposition de trêve, la guerre à Gaza provoque une nouvelle poussée de fièvre dans la région.

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L’Iran « menace de lancer une attaque significative contre Israël », a déclaré en début de semaine le président américain Joe Biden, assurant son allié de son soutien « indéfectible », malgré les tensions entre les deux pays sur la conduite de l’offensive israélienne contre le Hamas.

Par mesure de « précaution », et signe concret de tensions, les États-Unis ont annoncé jeudi restreindre les déplacements en Israël de leur personnel diplomatique et des membres de leurs familles.

Et un général américain en charge du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, est en Israël pour discuter avec les chefs militaires du pays des « menaces sécuritaires dans la région », dans un contexte d’escalade avec l’Iran.

La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé qu’elle prolongerait la suspension de ses vols à destination et en provenance de Téhéran, “probablement jusqu’à samedi (inclus)”, en raison de ces tensions.

Répartition de la population de la bande de Gaza par niveau d'insécurité alimentaire dans trois zones, selon les données IPC publiées le 18 mars 2024
Répartition de la population de la bande de Gaza par niveau d’insécurité alimentaire dans trois zones, selon les données IPC publiées le 18 mars 2024 – AFP_INFOG

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dont le pays, ennemi d’Israël, soutient le Hamas, avait indiqué qu’Israël serait « puni » après une attaque meurtrière qui lui est imputée le 1er avril en Syrie.

Cette frappe a détruit le consulat iranien à Damas et fait 16 morts, dont sept membres du Corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, selon une ONG.

” Attaque terroriste “

“Si l’Iran mène une attaque depuis son territoire, Israël répondra et attaquera l’Iran”, a répondu en persan le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

Après des conversations téléphoniques avec ses homologues allemand, australien et britannique, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a évoqué la « nécessité » pour Téhéran de répondre à la frappe contre son consulat à Damas, tout en cherchant à « éviter les tensions ». .

Lors de ces rencontres, « j’ai déclaré que l’Iran ne cherchait pas à élargir le champ de la guerre », écrit-il sur X.

Evolution de la part des zones agricoles endommagées par gouvernorat dans la bande de Gaza, d'octobre 2023 à janvier 2024, selon les analyses préliminaires de l'Unosat
Evolution de la part des zones agricoles endommagées par gouvernorat dans la bande de Gaza, d’octobre 2023 à janvier 2024, selon les analyses préliminaires d’Unosat – AFP_INFOG

La Maison Blanche a indiqué jeudi avoir “averti” l’Iran, tandis que le secrétaire d’Etat Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur Téhéran contre toute attaque visant Israël, selon le département d’Etat.

La Russie et l’Allemagne ont de leur côté appelé à la « retenue » pour éviter une escalade au Moyen-Orient où les tensions se sont accrues entre l’Iran, Israël et leurs alliés respectifs depuis le début de la guerre à Gaza.

“Nous sommes au milieu de la guerre à Gaza, qui se poursuit à plein régime (…) mais nous nous préparons également à faire face aux défis sur d’autres théâtres” d’opérations, a déclaré jeudi M. Netanyahu.

« Panique chez les enfants »

Plus de 250 organisations humanitaires et de défense des droits humains, dont Amnesty International et Oxfam, se sont jointes à une lettre ouverte lancée en janvier par 16 ONG, appelant à la fin « immédiate » de tous les transferts d’armes « vers Israël et les groupes armés palestiniens », ont-elles déclaré jeudi. .

“La situation est désastreuse et s’aggrave, les bombardements n’ont pas cessé et continuent”, a déclaré à l’AFP Imad Abu Shawish, un homme de 39 ans, dans le secteur de Nousseirat, au centre du territoire. “Nous entendons le bruit des missiles qui tombent près de nous avant d’exploser, provoquant la panique parmi les enfants”, a-t-il ajouté.

« Offre très raisonnable »

Les efforts de médiation n’ont jusqu’à présent pas permis de parvenir à un compromis. Jeudi, Israël a accusé le Hamas de « tourner le dos » à une « offre très raisonnable ».

La dernière proposition avancée par le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte prévoit dans un premier temps une trêve de six semaines ainsi que la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens emprisonnés par Israël et du retour chez eux. ce sont des habitants du nord du territoire déplacés par la guerre, selon une Source du Hamas.

Le Hamas exige, avant tout accord, un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de Gaza, une augmentation significative de l’aide humanitaire, un retour des déplacés et un accord « sérieux » sur l’échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

Répartition du coût de la destruction des infrastructures à Gaza entre octobre 2023 et fin janvier 2024, selon une étude réalisée par la Banque mondiale, les Nations Unies et l'Union européenne
Répartition du coût de la destruction des infrastructures à Gaza entre octobre 2023 et fin janvier 2024, selon une étude réalisée par la Banque mondiale, l’ONU et l’Union européenne – AFP_INFOG

Et son leader Ismail Haniyeh affirme que la mort en début de semaine de trois de ses fils lors d’une frappe israélienne à Gaza n’affaiblirait pas sa position dans les négociations.

Le mouvement islamiste souhaite également disposer de “suffisamment de temps et de sécurité” pour pouvoir localiser les otages qui “se trouvent dans différents endroits aux mains de différents groupes”, a déclaré jeudi Bassem Naïm, membre de la direction du Hamas.

 
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