« Tout ce que je fais, je le fais avec passion. » La messe est dite ! Née dans une famille libérale et ouverte, Abla Ababou cultive, dès sa petite enfance, une fibre culturelle et artistique.
Une fois le baccalauréat obtenu, elle s’envole pour Paris pour poursuivre des études de communication et de journalisme à l’Institut français de la presse de l’Université Paris Panthéon-Assas. Après avoir obtenu son diplôme, elle rentre chez elle et entame une carrière de journaliste à Casablanca. On se souvient, et comment, de ces portraits de jeunes artistes méconnus publiés dans Le Journal. Quelques années plus tard, on la retrouve sur la deuxième chaîne 2M en tant que journaliste et chroniqueuse, toujours avec cette passion dévorante pour la culture et les arts.
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« Le journalisme m’a ouvert toutes les portes », nous confie-t-elle. Cela mène à tout, surtout à la littérature. N’a-t-elle pas écrit son premier roman, Coup de lune, publié en France aux Éditions du Rocher en 2008 ? Encouragés par le designer Jalil Bennani, ils ouvrent ensemble AB, une galerie d’art contemporain en 2010. En 2017, elle ouvre Abla Ababou Galerie avec Mahi Binebine, son exposition et la signature de son « Fou du roi ».
Une ouverture qui restera dans les mémoires. Le nouvel espace, situé sur rue, avec son « architecture pure construite selon les normes internationales, sa lumière de musée et plus de cinq mètres de hauteur sous plafond, soit près de 200 m2 est adapté à tous les événements culturels. Un autre espace au sein de l’espace, esprit concept store, sera uniquement dédié à l’objet d’art sous toutes ses formes.
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« Sans ma passion, je ne me lancerais pas dans cette aventure. » Et Dieu sait qu’elle a absolument raison quand on connaît la situation du commerce de l’art au Maroc. Un marché aléatoire qui souffre du manque de visibilité et du droit avec la spéculation, les commerçants hors-la-loi, les contrefaçons, l’informalité… « Je me bats chaque jour pour promouvoir les artistes que j’aime et en faire un espace de vie ».
