Extradition de Julian Assange : les États-Unis réfutent les poursuites « politiques »
Des représentants du gouvernement américain ont exhorté mercredi la justice britannique à rejeter une ultime tentative de Julian Assange de faire appel de son extradition vers les Etats-Unis, réfutant avoir lancé des poursuites « politiques » contre le fondateur de WikiLeaks.
Publié le 21/02/2024 à 14h19
La justice américaine poursuit Julian Assange pour avoir publié depuis 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.
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Après plusieurs déboires, les avocats de l’Australien de 52 ans tentent depuis mardi, dans une ultime tentative, de convaincre les deux juges de la Haute Cour de Londres que cette procédure à son encontre est « politique », et qu’une extradition mettrait fin à la procédure. sa santé et même sa vie sont en danger.
Le fondateur de WikiLeaks risque 175 ans de prison dans cette affaire devenue symbole des menaces qui pèsent sur la liberté de la presse.
Comme la veille, Julian Assange, souffrant selon sa défense, était absent et ne s’est pas présenté en visioconférence pour la deuxième et dernière journée d’audience.
La justice britannique doit décider si elle accorde ou non au fondateur de WikiLeaks le droit de faire appel de son extradition vers les États-Unis, acceptée en juin 2022 par le gouvernement britannique. Une décision est peu probable avant plusieurs semaines.
L’avocat Clair Dobbin, qui représente le gouvernement américain, a estimé lors de l’audience que M. Assange avait « publié sans discernement et en connaissance de cause les noms d’individus ayant servi de sources d’information aux États-Unis ». Unis ».
« Ce sont ces faits qui le distinguent (des autres médias), et non ses opinions politiques », a-t-elle soutenu.
La veille, l’avocat de Julian Assange, Edward Fitzgerald, l’avait dénoncé pour des poursuites « politiques » après la révélation de faits de « grave criminalité d’État ».