Une mission de nettoyage du mont Everest, impliquant 12 soldats, devrait débuter dimanche pour tenter d’éliminer les tonnes de déchets accumulés sur la montagne, ainsi que les cinq corps d’alpinistes décédés lors de l’escalade.
Dimanche, douze membres de l’armée népalaise et 18 Sherpas devraient atteindre le camp de base du mont Everest, d’où ils entameront une nouvelle mission de nettoyage, alors que les demandes de permis pour parcourir la montagne auraient atteint de nouveaux sommets. sommets l’année dernière, a rapporté CNN mardi.
Avec la popularité croissante de la montagne auprès des alpinistes, la quantité de déchets accumulés sur la montagne avait déjà forcé une première opération de nettoyage entre 2019 et 2023, qui a permis de retirer plus de 110 tonnes de déchets de ses flancs.
Sauf que cette fois, la mission viserait non seulement à faire descendre une dizaine de tonnes de résidus de la montagne, mais aussi à offrir un nouveau lieu de repos aux corps de cinq alpinistes qui auraient perdu la vie en pleine ascension, a indiqué l’armée népalaise par communiqué de presse.
On ne sait cependant pas exactement quels corps ont été ramenés de la montagne, connue pour son danger, même si plusieurs d’entre eux gisent depuis des années le long des sentiers menant à son plus haut sommet, à 8 849 mètres.
Rien qu’en 2023, jusqu’à 12 alpinistes auraient perdu la vie au cours de leur ascension, tandis que cinq seraient toujours portés disparus, selon CNN.
Malgré cela, la montagne serait aux prises avec un important problème de déchets en raison de sa grande popularité, à tel point que les alpinistes seront désormais obligés de ramener eux-mêmes leurs déchets et excréments, dans des sacs prévus à cet effet, a-t-on annoncé. auparavant le gouvernement pour la saison 2024.
“Chaque personne produit 250 grammes d’excréments par jour et passera deux semaines dans les camps les plus élevés pour atteindre le sommet”, a rapporté Diwas Pokhrel, premier vice-président de l’Everest Summiteers Association, à CNN le mois dernier.
Et l’année dernière, 478 permis de randonnée ont été délivrés à des grimpeurs, sans compter les guides sherpas, le personnel de soutien et autres personnes qui accompagnent normalement les groupes d’escalade dans leur ascension.
