reprise des discussions pour une trêve ce week-end, situation humanitaire catastrophique

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Les pourparlers pour une trêve à Gaza doivent reprendre ce week-end au Caire, où Joe Biden a exhorté les négociateurs à convaincre le Hamas, après six mois de guerre dans un territoire palestinien ravagé par les destructions et au bord de la famine.

Le président américaina écrit aujourd’hui au président égyptien et à l’émir du Qatar pour les informer de l’avancement des négociations et leur demander d’obtenir du Hamas un engagement à accepter et à respecter un accord.», a déclaré vendredi soir à l’AFP un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.

A l’heure où les discussions sur une trêve et la libération des otages stagnent, le chef de la CIA Bill Burns se rendra au Caire pour de nouveaux pourparlers prévus ce week-end, selon les médias américains. Il y rencontrera son homologue israélien du Mossad, David Barnea, ainsi que des responsables égyptiens et qatariens, selon le New York Times.

L’annonce de cette nouvelle tentative américaine intervient après que les États-Unis ont pressé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de conclure «sans délai» un accord de cessez-le-feu, sur fond de pression croissante de la communauté internationale face au désastre humanitaire en cours à Gaza.

La barre des 33 000 morts palestiniens franchie

L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien a fait plus de 1.170 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

En représailles, Israël bombarde sans relâche depuis 6 mois la bande de Gaza, qu’il maintient sous blocus depuis 17 ans et sous siège total depuis le début de la guerre. Les bombardements et opérations terrestres de l’armée israélienne ont fait 33 100 morts Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents, et plus de 75 000 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et où le Hamas n’est pas représenté, plus de 450 Palestiniens ont été tués par des soldats et des colons israéliens depuis le 7 octobre, et des centaines de personnes ont été « arrêtées » par les forces israéliennes.

Après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution exigeant «un cessez-le-feu immédiat» à Gaza, sans effet, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a appelé à l’arrêt de toutes les ventes d’armes à Israël, dans une résolution citant les craintes de «génocide» contre les Palestiniens.

Délivrance d’une aide « temporaire »

Sous pression, Israël a annoncé vendredi qu’il autoriserait la livraison de «temporaire» l’aide via le port israélien d’Ashdod, à environ 40 km au nord de Gaza, et via le point de passage d’Erez, entre le nord de Gaza et Israël. Cela permettra également «l’augmentation de l’aide de Kerem Shalom», entre le sud de Gaza et Israël. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré que Washington attendait «résultats» rapide sur le terrain, après avoir affirmé que «100% de la population a besoin d’aide» à Gaza.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a pour sa part jugé les mesures annoncées par Israël «dispersé» et insuffisant. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de l’ONG Save the Children-USA, Janti Soeripto, a estimé que «la prochaine vague de décès massifs d’enfants à Gaza ne viendra pas des balles et des bombes, mais de la famine et de la malnutrition« .

Strictement contrôlée par Israël et soumise à de nombreuses restrictions, notamment sur les médicaments et le matériel de santé, l’aide en provenance principalement d’Egypte arrive au compte-goutte via le passage de Kerem Shalom. Les pays effectuent quotidiennement des largages aériens de nourriture sur le territoire palestinien. Mais c’est loin d’être suffisant face aux immenses besoins de la population, privée de tout depuis 6 mois.

Plusieurs ONG internationales ont alerté sur leur quasi-impossibilité de travailler en toute sécurité dans la bande de Gaza, où certaines ont suspendu leurs opérations après la mort lundi des sept travailleurs humanitaires du World Center Kitchen (WCK) – un Palestinien et six étrangers – lors de trois frappes. . Drone israélien. L’armée israélienne a reconnu avoir commis une série de «erreurs graves« .

WCK, basée aux Etats-Unis, a réclamé une commission d’enquête «indépendant« . La Pologne, dont un ressortissant figurait parmi les travailleurs humanitaires tués, a demandé à Israël «une enquête criminelle” Pour “meurtre« . Et l’Australie a jugé samedi que les informations fournies par Israël sur la mort d’un travailleur humanitaire australien étaient «insuffisant« .

Par Le360 (avec AFP)

06/04/2024 à 9h03

 
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