Une semaine de lutte contre les cyberattaques. Le Luxembourg n’en a visiblement pas fini avec les offensives des hackers pro-russes. Après une nouvelle salve annoncée mardi, des hackers ont attaqué mercredi les sites de l’administration municipale.
Differdange, Vianden, Diekirch et Ettelbruck font partie des cibles évoquées par le compte « NoName057(16) » sur Twitter. Avec plus ou moins de succès. Si le hacker s’est félicité d’avoir mis hors service le site de l’administration communale de Vianden, le site semble fonctionner à 17h30, tout comme ceux de Differdange et d’Ettelbruck.
Ce n’est pas le cas de celle de la commune de Diekirch, qui est actuellement annoncée « en maintenance ». Est-ce vraiment une cyberattaque ? «C’est possible», dit-on simplement à l’administration municipale.
Une pression qui nécessite une réponse permanente des services de l’Etat : « La cellule opérationnelle, activée par la cellule de crise, suit en permanence l’évolution de la situation et adapte ses mesures d’intervention de manière à contrer les attentats. Les équipes restent donc mobilisées pour minimiser l’impact », indique le Haut Commissariat à la Protection Nationale, sollicité par L’essentiel.
Depuis jeudi, les équipes du CTIE (Centre national des technologies de l’information) se livrent à un marathon pour répondre aux attaques par déni de service sur différents sites publics. Tout a commencé jeudi dernier avec l’inaccessibilité d’une grande partie des portails gouvernementaux.
Des hackers qui se disent pro-russes critiquent le Luxembourg pour son soutien militaire à l’Ukraine. Pour l’instant, le gouvernement refuse de commenter les allégations de ces cyberattaques dans un contexte géopolitique sensible.