un département du ministère de l’Information habilité à censurer les réseaux sociaux

un département du ministère de l’Information habilité à censurer les réseaux sociaux
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Ce service existe depuis trois ans. Dirigée par le ministère de l’Information, elle est censée lutter contre les fausses informations diffusées dans les médias et sur les réseaux, concernant l’action gouvernementale. La différence majeure est que New Delhi a signé mercredi 20 mars un décret qui confère à ce service un rôle de censure : ses membres peuvent désormais demander que toute information qu’ils jugent « fausse » ou « trompeuse » soit retirée des réseaux sociaux.

Poursuites

A défaut, Facebook ou X (anciennement Twitter) seront poursuivis en Inde. Cela inquiète les défenseurs de la liberté d’expression, surtout à la veille des élections législatives. Geeta Seshu, membre de l’organisation Free Speech Collective, estime que « cette mesure révèle la volonté du gouvernement de censurer les réseaux sociaux. Qui doit décider quelles informations sont trompeuses ?

Le gouvernement, par exemple, a lancé un programme visant à mettre fin à la défécation à l’air libre et prétend qu’il a été couronné de succès. Si un article montre que ce n’est pas le cas, le gouvernement va-t-il attaquer le média en disant que cette information est trompeuse ? »

Ce système est contesté devant les tribunaux. Ce qui n’a pas empêché le gouvernement de le lancer. Mais la Cour suprême a finalement suspendu sa mise en œuvre ce jeudi 21 mars, en attendant la fin de la procédure judiciaire.

 
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