Une canette de soda contient l’équivalent de six morceaux de sucre.
Le corps convertit cette grande quantité de sucre en graisse et la stocke dans tout le corps.
La consommation régulière de soda peut à terme provoquer du diabète, des maladies cardiovasculaires ou encore un cancer du foie.
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Bien dans son corps, bien dans sa tête
Qu’ils soient à la pêche, à l’orange ou au citron, les sodas séduisent petits et grands. À tel point que certaines personnes ne peuvent plus s’en passer tant ces boissons sucrées sont addictives. Mais cette consommation n’est pas sans effets sur l’organisme. Nous vous expliquons ce qui se passe si vous buvez du soda tous les jours. Spoiler : ce n’est pas joli.
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De quoi est fait le soda ?
A l’origine, la soude est constituée d’eau, de sucre et d’extraits de plantes ou de fruits. Si la composition varie d’une boisson à l’autre, la teneur en sucre d’une canette de 33 centilitres est en moyenne de 30 grammes. Ce qui équivaut pratiquement à six morceaux de sucre. C’est tout ce que dit l’étiquette nutritionnelle des sodas, car ils ne contiennent ni graisses, ni vitamines, ni protéines. Ils font partie de ces aliments appelés « calories vides », ce qui signifie qu’ils n’apportent aucun nutriment ou micronutriment utile à l’organisme.
Quel est l’impact du soda sur l’organisme ?
Le corps humain a besoin d’environ 25 grammes de sucre par jour, selon l’Organisation mondiale de la santé. Avec ses 30 grammes pour 33 centilitres, une seule canette suffit à dépasser la quantité ingérée nécessaire à la vie quotidienne. D’autant qu’il ne s’agit pas de « bon sucre », à savoir du glucose, mais bien souvent de sucre raffiné, qui n’a pas les mêmes bienfaits puisqu’il est pauvre en vitamines et minéraux. Même s’il est dénué d’apports, il n’en est pas moins calorique.
Lorsque vous buvez du soda, votre corps reçoit une grande quantité de sucre qu’il doit absorber. Cet apport ne lui est pas bénéfique, l’organisme se défend. C’est ainsi que le pancréas commence à fonctionner et est obligé de transformer le sucre ingéré en graisses, pour amener le taux de glucose présent dans le sang à un niveau correct. L’excès de sucre est ensuite stocké dans le foie, mais si l’apport quotidien est régulièrement supérieur à la quantité recommandée, alors le foie n’y parvient plus. Le sucre, transformé en graisse, va donc se loger ailleurs, par exemple dans la ceinture abdominale. Cela explique pourquoi la graisse finit par apparaître et pourquoi les sodas contribuent directement à l’obésité.
Quels sont les risques pour la santé ?
Fortement stressé par cette grande quantité de sucre, le pancréas produit de l’insuline pour réguler le taux de glucose dans l’organisme. De quoi perturber l’organisme, qui devient progressivement résistant à l’insuline. Ce phénomène peut alors conduire au diabète de type 2.
Un risque de maladies cardiovasculaires existe également chez les personnes qui consomment quotidiennement des sodas. En effet, le sucre est transformé et stocké en urgence un peu partout dans l’organisme. Les artères peuvent alors se boucher, entraînant des problèmes tels que l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux.
La graisse se loge également naturellement dans le foie, ce qui provoque une inflammation de l’organe. En se répétant, ce phénomène finit par s’attaquer drastiquement à l’organe et provoquer des dégâts importants, comparables à ceux provoqués chez une personne alcoolique, explique l’Inserm. C’est ce qu’on appelle la maladie du soda ou « stéatose hépatique », qui est en fait appelée stéatohépatite non alcoolique, qui peut conduire au développement d’un cancer du foie.
Les sodas diététiques ou sans sucre sont-ils meilleurs pour la santé ?
En étant critiquées pour leurs boissons à forte teneur en sucre, les marques de soda ont été poussées à se réinventer. C’est ainsi qu’ont été conçues les versions « light » ou « zéro », remplaçant le sucre par des édulcorants. Cependant, les études n’ont pas montré d’améliorations nettes avec ces produits, qui entretiennent également l’addiction au goût sucré et provoquent une sensation de faim. D’autant que, parmi les édulcorants utilisés, on retrouve l’aspartame, classé par le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS comme étant “peut-être cancérigène pour l’homme”. Pas de quoi se réjouir pour notre santé.
