Le document comprend un « Accord sur le statut des forces », selon les ministres des deux pays, ce qui facilite le déploiement et les opérations des soldats de chaque nation dans l’autre. Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a signé l’accord avec son homologue australien, Richard Marles, lors d’une cérémonie au Parlement de Canberra.
L’accord ne constitue pas un pacte de défense mutuelle à part entière, qui nécessiterait l’intervention d’une partie si l’autre était attaquée ou menacée. Mais les deux côtés ont dit «se sont engagés à s’impliquer» mutuellement en cas de menace. « Alors que le monde devient plus complexe et incertain, nous devons moderniser nos partenariats les plus importants »a souligné Richard Marles. « Les accords que nous avons conclus aujourd’hui garantiront ce résultat à l’avenir »il ajouta.
Un accord sur le statut des forces, commun entre les membres de l’OTAN, définit les règles applicables aux militaires étrangers basés dans un pays d’accueil. L’Australie a déjà un accord de longue date sur le statut des forces avec les États-Unis. Aux côtés des États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni sont membres de la toute jeune alliance de défense AUKUS, un pacte visant à freiner l’expansion militaire chinoise dans la région Asie-Pacifique. L’un des principaux piliers du pacte AUKUS vise à doter l’Australie d’une flotte de puissants sous-marins à propulsion nucléaire.
L’accord de jeudi faciliterait ainsi, par exemple, la formation de marins australiens sur des sous-marins nucléaires britanniques, ou encore l’installation d’équipages britanniques en Australie.
Avec l’AFP
