Moyen-Orient
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Tout en qualifiant d’« irréalistes » les propositions du groupe terroriste, le Premier ministre israélien a annoncé l’envoi d’une délégation au Qatar pour poursuivre les discussions. Dans le même temps, le bureau de Netanyahu a approuvé vendredi le projet d’une opération militaire dans le sud de l’enclave.
Le Hamas change de position. Alors qu’il exigeait un cessez-le-feu définitif pour libérer les otages qu’il détient depuis le 7 octobre, il se dit désormais prêt à accepter une trêve de six semaines. Un répit en somme, et non un règlement définitif du conflit, mais d’autant plus indispensable que la bande de Gaza est au bord de la famine après cinq mois de guerre.
En cas d’accord avec Israël, le Hamas libérerait 42 otages – femmes, enfants, malades et personnes âgées – en échange de la libération de 20 à 50 prisonniers palestiniens, selon qu’ils sont civils ou militaires, selon l’un des ses responsables cités par l’AFP. C’est aussi une inflexion : jusqu’à présent, il réclamait une centaine de prisonniers pour un otage. Le Hamas et d’autres groupes à Gaza ont kidnappé quelque 250 personnes lors de leurs attaques du 7 octobre. Selon Israël, il en reste 130 dans l’enclave, dont 32 seraient des m