La récolte se termine par le «barrasque». L’écorce du coffre est grattée d’un bout à l’autre pour qu’il tombe sur une toile, puis il est basculé dans des barils. Ces résidus n’ont pas les qualités des joyaux précédents pour faire de la térébenthine de qualité. Les petits pots sont retirés et nettoyés; Si cette précaution n’est pas prise, l’eau de pluie pourrait geler et faire éclater le conteneur.
Après avoir terminé ses travaux de récolte, le travailleur en résine stocke, nettoie, ajuste et aiguise ses outils. Il passe son hiver dans une variété d’activités, comme l’amélioration de sa maison, la réparation de ses meubles, l’exploitation forestière et la préparation du bois de chauffage.
Avec sa femme, il rassemble des copeaux de pin, appelés Galipes, ainsi que des cornets de pin collectés partout. Ils chargent le Eeyore et vont vendre ses démarreurs de feuX dans les villages voisins.
Sa femme fabrique également des bougies. Pour ce faire, elle utilise de la cire, qui n’est pas de la plus haute qualité. Elle le fait fondre dans un chaudron de fer jusqu’à ce qu’il fasse bouillir. Pendant la cuisson, elle déchire les morceaux de tissu utilisé en fines bandes d’environ 30 à 40 centimètres de longueur. Elle les plonge plusieurs fois dans la résine bouillante pour obtenir une couche assez épaisse. Une fois que la substance a refroidi mais reste douce, elle l’écarte sur une surface plate et allongée pour créer une bougie aussi à peu près que possible. La corde Web se transforme en mèche, offrant suffisamment de lueur pour éviter l’obscurité, même si les jours sont longs en hiver.
-Le travailleur en résine maintient un rythme de travail et dès que la nuit tombe, la famille mange le dîner et se lit jusqu’à la rupture.
Article d’Isabelle Antonti, Historical and Archaeology of Arcachon and the Pays de Buch