Les données canadiennes les plus récentes montrent que le cancer du col de l’utérus est désormais l’incidence la plus rapide chez les femmes. Le dépistage reste le meilleur moyen de prévenir ce cancer, qui est évitable lorsqu’il est détecté au stade précancéreux.
Après avoir diminué pendant trois décennies, l’incidence du cancer du col de l’utérus a augmenté de 3,7% par an entre 2015 et 2019, selon la Canadian Cancer Society (CCS). Il s’agit de la première augmentation significative depuis 1984.
Le SCC estime que 1 600 Canadiens seront diagnostiqués avec un cancer du col de l’utérus en un an et que 400 en mourront. Ils se trouvent souvent trop tard
deplores gynecologist Céline Bouchard.
Il y a de plus en plus de cas et les cas sont plus avancés. Et c’est dommage quand nous savons qu’il peut être guéri quand c’est un précancer, il est facilement traité.
Avec la vaccination et le dépistage, il serait possible d’éradiquer pratiquement le cancer du col de l’utérus.
Il s’agit du troisième cancer le plus courant chez les femmes âgées de 40 à 44 ans, a déclaré le gynécologue. C’est dommage car c’est le seul cancer qui peut être évité. Les autres ne se prévient pas
Elle souligne, spécifiant qu’il est toujours possible d’agir sur des facteurs de risque tels que le tabagisme pour d’autres cancers.
De plus, les coûts de la société augmentent également lorsqu’ils sont détectés trop tard, entre autres pour les traitements de radiothérapie, la chimiothérapie et les chirurgies invasives.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’augmentation des cas de cancer du col de l’utérus, selon le Dr Bouchard. Premièrement, car de nombreuses femmes Québec n’ont pas accès à un médecin de famille qui surveillera la fréquence du dépistage.
Ensuite, car il n’y a pas de registre. Les femmes ne reçoivent pas de lettres comme elles le font pour le cancer du sein
déplore le Dr Bouchard.
Une campagne de vaccination libre contre le virus du papillome humain est en cours pour endiguer des cas de cancer du col de l’utérus, qui augmentent chez les femmes pour la première fois depuis les années 1980. Je rencontre le Dr Diane pour en parler. Francoeur et le maire de Longueuil, Catherine Fournier, qui a un ami atteint d’un cancer utérine.
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Un nouveau test plus efficace
En mai 2022, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a annoncé que le test VPH serait mis en œuvre comme un test de dépistage principal pour le cancer du col de l’utérus à la suite des recommandations de l’Institut national d’excellence en matière de santé et de services sociaux.
Contrairement au test PAP, qui doit être fait tous les deux ou trois ans, ce nouveau test sera effectué tous les cinq ans.
Le test VPH est beaucoup plus précis que le test PAP, souligne le Dr Bouchard. La procédure est similaire pour le patient: un instrument est utilisé pour récolter les cellules du col de l’utérus.
Avec le test VPHL’échantillon est mis dans un liquide qui sera analysé. Si le test est positif, le même échantillon peut être utilisé pour les tests de cellules de suivi.
Cela permet de détecter la présence de VPH À haut risque, ce qui peut conduire au développement de lésions précancéreuses et si elle n’est pas traitée, entraîner un cancer du col de l’utérus.
Selon le site Web du ministère de la Santé, Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière sont les seules régions à offrir le test. VPH.
En juin 2024, le ministère de la Santé a indiqué dans une réponse écrite à la presse canadienne que l’objectif est toujours de remplacer le test PAP par le test VPH dans toutes les régions du Québec d’ici 2026.
Il a donné en explication du retard de déploiement que le nouveau test nécessite l’acquisition et l’installation d’équipements spécifiques.
