Les professeurs Simon Bélanger et Dominique Robert de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) font partie des équipes dont les travaux de recherche ont été sélectionnés parmi les 10 Découvertes de l’année 2024 du magazine. Québec Sciences.
Chaque année, Québec Sciences publie son palmarès des recherches québécoises qui ont eu le plus d’impact sur le monde scientifique.
Ce top 10 est établi en fonction de l’importance des découvertes, de la méthodologie utilisée et des bénéfices observés ou potentiels.
Les recherches auxquelles a participé le professeur de géographie Simon Bélanger ont démontré que les macroalgues, herbiers marins et microalgues benthiques qui tapissent les fonds marins produisent annuellement jusqu’à 35 % de la production primaire totale attribuée au phytoplancton que l’on retrouve à la surface de l’eau. colonne.
Les travaux ont été réalisés un étudiant postdoctoral de l’UQAR, Rakesh K. Singh, et le chercheur Mathieu Ardyna de l’Université Laval, titulaire d’une maîtrise en océanographie de l’UQAR.
Observations satellitaires
«Nous avons contribué à cette étude en fournissant des estimations de la quantité de lumière disponible dans les fonds marins pour la photosynthèse des organismes benthiques», explique le professeur Bélanger.
Ces estimations de luminosité sont basées sur une analyse approfondie des observations satellitaires disponibles depuis 2002, qui prennent en compte la couverture nuageuse, la glace de mer et la transparence de l’eau.
« Nous avons tous été surpris de constater que les fonds marins pouvaient contribuer autant à la production primaire dans cet environnement. Cependant, malgré la fonte des glaces, il n’est pas possible aujourd’hui de prédire si cette contribution augmentera ou diminuera à l’avenir en raison des rétroactions complexes qui se produisent dans l’Arctique. »
L’équipe de recherche était dirigée par le professeur Marcel Babin de l’Université Laval. À noter qu’il a obtenu un baccalauréat en biologie et a remporté le Prix d’excellence de la communauté des diplômés de l’UQAR.
Migrations ontogènes du flétan atlantique
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie des pêches, la professeure d’océanographie Dominique Robert a participé à des recherches qui ont permis d’élucider les migrations ontogènes du flétan atlantique dans le golfe du Saint-Laurent.
En étudiant les variations de l’empreinte élémentaire de l’otolithe, une petite concrétion calcaire présente dans l’oreille interne des poissons et qui enregistre les changements de l’environnement tout au long de la vie de l’individu, l’équipe de recherche dirigée par le professeur Pascal Sirois de l’Université du Québec à Chicoutimi a révélé l’existence de stratégies migratoires distinctes chez ce gros poisson de fond.
« La signature chimique des otolithes nous a permis de valider que la majorité des flétans établissent leurs comportements migratoires au stade juvénile et que cette stratégie se maintient ensuite tout au long de la vie. C’est une hypothèse qui est ressortie de nos récents travaux de marquage des satellites », explique Dominique Robert.
Notons que cette recherche s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) dirigé par le professeur Robert.
In addition to university researchers, this partnership involves the participation of Fisheries and Oceans Canada, the Ressources Aquatiques Québec group, as well as commercial fishing associations from three provinces: the Association des Capitaines-Propriétaires de la Gaspésie, the Syndicat des travailleurs du poisson, de l’alimentation et des secteurs connexes de Terre-Neuve et le Association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard.
Appel à voter
Les internautes peuvent voter pour leur découverte préférée en visitant le site du magazine Québec Sciences. Le vote se déroule jusqu’au 14 février.
Rappelons que l’Université du Québec à Rimouski a obtenu, en 2024, la deuxième position en recherche parmi les universités de sa catégorie selon la firme indépendante Research Infosource Inc.
L’UQAR a remporté quatre fois le titre d’université de l’année au Canada parmi les universités de sa catégorie, en 2011, 2013, 2021 et 2022.