La Sierra Leone signale le premier cas confirmé de mpox

La Sierra Leone signale le premier cas confirmé de mpox
La Sierra Leone signale le premier cas confirmé de mpox

La Sierra Leone a signalé son premier cas confirmé de mpox depuis le déclenchement du niveau d’alerte mondial le plus élevé contre cette maladie virale potentiellement mortelle en 2024.

Les mains d’une personne infectée par le virus mpox en RDC (archives).

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« Le patient est un homme de 27 ans originaire du district rural de la Zone Ouest, près de la capitale Freetown. Les équipes sanitaires mènent activement des recherches et des investigations pour identifier les éventuelles personnes exposées et prévenir la propagation”, a indiqué l’Agence nationale de santé publique dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

Le cas a été confirmé le 10 janvier grâce à des tests, a indiqué l’agence. Il ne précise pas de quel variant le patient est concerné.

Mpox, proche de la variole

La variole est causée par un virus de la même famille que celui de la terrible variole. Elle se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, appelées cloques.

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée confinée à une dizaine de pays africains. En 2022, il a commencé à se propager au reste du monde, notamment aux pays développés où le virus n’avait jamais circulé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré son niveau d’alerte le plus élevé en 2024.

Les autorités sanitaires sierra léonaises affirment avoir rapidement activé la réponse. Le patient a été placé en isolement ; ses contacts sont placés sous surveillance pendant 21 jours ; la surveillance a été renforcée dans les zones où le patient s’est rendu ; une campagne de sensibilisation du public est lancée et le personnel de santé reçoit des équipements de protection et est formé à la prévention.

La Sierra Leone était l’un des pays les plus touchés par Ebola qui sévissait en Afrique de l’Ouest il y a dix ans. L’épidémie y a fait environ 4 000 morts, dont près de 7 % du personnel de santé, entre 2014 et 2016.

 
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