Face au retour des épidémies hivernales et de la grippe, plusieurs centres hospitaliers de Franche-Comté font le choix du port obligatoire du masque dans leurs locaux. Nous allons vous l’expliquer.
Entreprise
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Comment se protéger efficacement des virus ? Comment prévenir leur transmission ? Parmi les mesures simples à adopter figurent les gestes barrières, les mesures d’hygiène, mais aussi le port du masque. Et les autorités sanitaires l’ont bien compris depuis la crise du Covid-19. C’est pourquoi l’Agence régionale de santé recommande à tous les établissements de santé de la région Bourgogne-Franche-Comté de rendre obligatoire le port du masque.
« L’Agence a également recommandé à tous les établissements sanitaires et médico-sociaux de la région de rendre obligatoire le port du masque sur leurs sites et de renforcer les mesures d’hygiène et de prévention »écrit-elle dans son communiqué publié le mercredi 8 janvier 2025.
A LIRE AUSSI : Retour du port du masque pour se protéger de la grippe et des épidémies saisonnières
Le CHU de Besançon (Doubs), le Centre hospitalier intercommunal de Haute-Comté de Pontarlier (Doubs) et le Centre hospitalier Jura Sud de Lons-le Saunier (Jura) suivent les recommandations de l’ARS. Le port du masque est à nouveau obligatoire dans leurs locaux. Le département de la Haute-Saône a fait de même. Les EHPAD et les hôpitaux du Groupe Hospitalier de Haute-Saône imposent le port du masque. Cette recommandation s’applique à tous : professionnels, patients et visiteurs, dès leur entrée sur le site.
D’autres hôpitaux de la région ont conseillé le port du masque mais ne l’ont pas rendu obligatoire. C’est le cas du Centre Hospitalier Louis Pasteur de Dole dans le Jura et de l’hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans dans le Territoire de Belfort.
LIRE AUSSI : «On est coincés» : en pleine épidémie de grippe, les pharmacies vont bientôt manquer de stocks de vaccins
Selon nos informations, les professionnels de santé sont confrontés à une activité importante en raison de la grippe et d’autres infections respiratoires aiguës comme la bronchiolite. Plusieurs pharmacies du Haut-Doubs sont en rupture de stock de vaccins contre la grippe début janvier.
