- a appris que près de 200 000 $ ont été dépensés en frais juridiques par l’employeur dans le conflit de travail qui se poursuit au Mont-Bélu.
Trois mois après le déclenchement de la grève des salariés, il n’y a toujours pas d’entente entre le Syndicat des employés du Centre de ski du Mont-Bélu et la partie patronale, l’entreprise Bélu. Celui-ci gère la station La Baie qui appartient à la Ville de Saguenay.
Toutefois, le directeur général de la station, Frédéric Perron, confirme que des centaines de milliers de dollars qui avaient été amassés pour l’éclairage de la voie Lévesque et l’installation d’un système audio ont plutôt été versés en frais juridiques. .
En décembre, le Tribunal administratif du travail (TAT) a notamment ordonné à l’entreprise Bélu de négocier de bonne foi avec le syndicat. L’organisation a ensuite fait une offre aux salariés que le syndicat a examinée pendant la période des fêtes.
L’employeur était également impliqué légalement dans la demande de révocation du syndicat qui avait été déposée par un salarié, puis rejetée par le TAT. Une demande de révision a été demandée, mais le jugement du TAT du mois de décembre a établi que ses chances de succès étaient extrêmement faibles.
Une autre demande de suspension
Une rencontre entre les représentants du Syndicat des employés du Centre de ski du Mont-Bélu a eu lieu jeudi soir au bureau du CSN afin de préparer la réponse à la dernière offre de l’employeur déposée à la mi-décembre.
Contacté par - dans la soirée, le vice-président du syndicat, Frédéric Gagnon, n’a pas souhaité avancer de date pour le dépôt de la contre-offre.
-Frédéric Gagnon est vice-président du Syndicat des employés du Centre de ski Mont-Bélu-CSN.
Photo: - / Lauriane Boudreau
Par ailleurs, selon le syndicat, l’employeur a déposé une nouvelle demande de suspension des négociations et du droit de grève des salariés. La société Bélu a déjà vu cette demande refusée à deux reprises par le TAT.
Nous trouvons regrettable que cela prive les citoyens de leur centre de ski et ce, même au détriment de la qualité du service qui leur sera offert au niveau de la station. [L’employeur] parle d’infrastructures freinées par cela. Nous ne comprenons pas pourquoi un organisme sans but lucratif peut attaquer son syndicat au point de lui rapporter des centaines de milliers de dollars. [en frais]
a dénoncé Frédéric Gagnon.
Avec les informations de Mélyssa Gagnon