La maladie méconnue qui sévit depuis plusieurs semaines dans la zone de santé de Panzi, en province du Kwango, a désormais un nom. L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) a confirmé qu’il s’agit d’une co-infection impliquant le virus Influenza AH1N1, le rhinovirus humain (HRV) et le SARS-CoV-2, associée au paludisme sur fond de malnutrition.
C’est le gouverneur de la province, Willy Bitwisila, qui a officiellement déclaré l’épidémie ce jeudi 26 décembre. Il a précisé que la maladie se manifeste par des symptômes tels que de la fièvre, de la toux, des courbatures généralisées, des maux de gorge et des douleurs musculaires. Les complications, notamment une anémie sévère ainsi que des troubles respiratoires et métaboliques, peuvent être mortelles.
Face à cette situation, le gouverneur a lancé un appel à la vigilance.
“Il est recommandé à toute personne présentant les signes et symptômes mentionnés ci-dessus de se rendre à l’établissement de santé le plus proche pour un traitement correct et gratuit”, a-t-il déclaré. Il a également exhorté la population à respecter les gestes barrières pour contenir la propagation de la maladie.
« Je demande à l’ensemble de la population de respecter les mesures suivantes : se laver régulièrement et correctement les mains avec du savon ou de la cendre, porter un masque, respecter une distance physique d’au moins un mètre, éviter de se saluer avec une poignée de mains et dormir sous la main. une moustiquaire imprégnée d’insecticide », a-t-il ajouté. Le gouverneur a également encouragé les initiatives d’autosuffisance alimentaire à travers l’agriculture et l’élevage.
Willy Bitwisila a assuré que toutes les mesures sont prises pour contrôler la situation et freiner la propagation de cette épidémie.
Jonathan Mesa
Santé
Canada