En République démocratique du Congo, la mystérieuse maladie qui touche la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango, a enfin livré ses secrets. Selon le ministère de la Santé de la RDC, il s’agit d’une forme grave de paludisme aggravée par un taux élevé de malnutrition dans la région.
Il présente des symptômes assez classiques comme de la fièvre, de la toux et des maux de tête.
Les autorités sanitaires congolaises ont enregistré 592 cas depuis le 24 octobre, avec un taux de létalité de 6,2%. Les données préliminaires indiquent que les enfants sont particulièrement touchés.
Le ministère congolais de la Santé a indiqué que 40% des cas graves de paludisme concernent des enfants de moins de cinq ans.
Le taux de malnutrition étant élevé dans la zone de santé de Panzi, la saison des pluies en cours pourrait malheureusement aggraver la situation dans cette région. Le paludisme et la malnutrition forment en effet une combinaison mortelle.
Les autorités veulent présenter un plan de contrôle
Les enfants malnutris perdent l’énergie nécessaire pour lutter contre les maladies, ce qui les rend plus vulnérables au développement d’une forme grave de paludisme.
Par conséquent, un enfant malnutri présente un risque de décès plus élevé qu’un enfant en bonne santé nutritionnelle.
Le paludisme est particulièrement mortel car il peut provoquer une anémie grave, tout comme la malnutrition, affirment les experts en nutrition.
Alors que les recherches sont en cours, le ministère de la Santé devrait prochainement communiquer sur les méthodes et stratégies mises en œuvre pour lutter contre cette maladie désormais bien identifiée.
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