C’est Julie Dubois, une femme qui a perdu son conjoint à cause de cette maladie, qui a alerté les autorités et pris des mesures lorsqu’elle a jugé le nombre de cas anormalement élevé dans la région. Son compagnon est décédé en janvier dernier des suites de cette maladie.
Mme Dubois, à qui nous avions demandé un entretien ces derniers mois, avait cependant refusé de nous parler. Elle a toutefois confirmé qu’une enquête avait été ouverte par la Santé publique de l’Estrie. C’est aussi ce qu’indique le Dr Guillaume Vandal, spécialiste en santé publique, en entrevue à TVA.
Le nombre de cas de SLA est anormalement élevé au Val-St-François, selon Julie Dubois, qui a perdu son conjoint à cause de cette terrible maladie en début d’année. (Archives)
L’hiver dernier, la femme a appelé tous les membres d’un groupe de Windsor sur les réseaux sociaux à compter le nombre de personnes atteintes de cette maladie ou qui en sont décédées.
« Mon partenaire est décédé de la SLA le mois dernier. Je travaille avec l’Institut neurologique de Montréal (Institut-Hôpital neurologique de Montréal) pour questionner les origines et les causes de cette maladie. Dans notre région du Val-Saint-François, le nombre de cas est préoccupant. Je crée des statistiques sur les personnes qui ont ou ont eu la maladie dans notre secteur », a-t-elle ensuite argumenté. Cette dernière a franchi plusieurs étapes ces derniers mois.
La SLA est une maladie neurodégénérative qui attaque les cellules nerveuses du corps, provoquant une atrophie musculaire.
Les personnes touchées perdent progressivement l’usage de leurs membres et éprouvent également des problèmes respiratoires.
Dans 80 % des cas, ils décèdent généralement deux à cinq ans après le diagnostic.
On estime qu’environ 600 Québécois sont touchés, et environ 3 000 personnes au Canada. Cette maladie est également appelée maladie de Lou Gehrig, du nom d’un joueur de baseball qui en souffrait.
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