Parce que malgré des décennies de progrès, le VIH continue d’infecter plus d’un million de personnes chaque annéeet développer un vaccin reste un objectif difficile, toujours non atteint.
Le nouveau médicament injectable, le lénacapavir, offre un immense espoir avec ses 6 mois de protection par injection. Les essais cliniques ont démontré l’efficacité remarquable du médicament, qui permet :
- Protection à 100% des adolescentes et des femmes africaines ;
- Protection à 99,9% dans différents groupes de genre et sur tous les continents.
Ce succès est le résultat de la recherche sur Protéine de capside du VIHqui protège le matériel génétique du virus.
En rigidifiant cette protéine, le médicament bloque les étapes clés de la réplication virale.
Ce mécanisme de ciblage des capsides semble également pouvoir inspirer des traitements pour d’autres maladies virales.
Initialement développée comme traitement de secours pour les patients résistants à d’autres médicaments, la forme injectable à action prolongée du lénacapavir le positionne désormais comme un traitement révolutionnaire dans la prévention du VIH. Cela aide à surmonter les problèmes de conformité observé avec la prophylaxie pré-exposition orale (PrEP) quotidienne, y compris les injections bimensuelles de cabotégravir (CAB-LA).
Une fois l’approbation réglementaire obtenue – attendue en 2025 – il restera à mettre en œuvre le déploiement mondial de cette nouvelle option, qui nécessite des investissements importants, précisent les auteurs.
Une étape cruciale dans la lutte contre la crise sanitaire mondiale du VIH/SIDA, saluée donc dans la revue Science.
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