un appel à la vigilance – .

un appel à la vigilance – .
un appel à la vigilance – .

l’essentiel
Depuis le début de l’année 2024 et plus encore ces dernières semaines, l’Occitanie connaît une résurgence alarmante de la coqueluche, obligeant les autorités sanitaires à renforcer les mesures de prévention, notamment la vaccination.

Depuis début 2024, l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie observe une augmentation inquiétante du nombre de cas de coqueluche. Plus d’une centaine de signalements ont été enregistrés, dont la moitié ces dernières semaines. Cette augmentation confirme une circulation active de la maladie dans la région et s’inscrit dans une tendance de résurgence européenne et nationale. N’étant pas une maladie à déclaration obligatoire, il est probable que le nombre de cas soit supérieur aux déclarations faites à l’ARS. Cette dernière ne dispose pas de chiffres pour les Hautes-Pyrénées mais le département semble suivre la tendance régionale.

Une infection respiratoire causée par une bactérie

La coqueluche, une infection respiratoire causée par la bactérie *Bordetella pertussis*, se distingue par sa forte contagiosité et ses symptômes sévères. Transmise par la toux des personnes infectées, elle touche principalement les familles et les communautés, notamment en présence de jeunes enfants et de personnes vulnérables. Les quintes de toux caractéristiques peuvent persister pendant des semaines, provoquant de la fatigue et de graves complications, notamment chez les nourrissons de moins de six mois.

La vaccination reste la pierre angulaire de la lutte contre la coqueluche, notamment pour protéger les populations les plus vulnérables. Obligatoire pour les nourrissons depuis 2018, le calendrier vaccinal prévoit une série d’injections dès l’âge de deux mois, avec des rappels à quatre mois, onze mois, six ans et entre onze et treize ans. À 25 ans, un rappel est également recommandé. Pour les adultes non vaccinés à cet âge, un rattrapage est proposé jusqu’à 39 ans.

Les jeunes adultes, souvent asymptomatiques ou légèrement atteints, peuvent devenir vecteurs de la maladie, exposant ainsi les nourrissons non encore vaccinés. Pour contrer cette transmission, le calendrier vaccinal a été adapté, incitant les futurs parents à se faire vacciner lors des consultations préconceptionnelles. Par ailleurs, les professionnels de santé, les professionnels de la petite enfance et les étudiants en médecine sont encouragés à se faire vacciner.

Le port d’un masque est recommandé

Outre la vaccination, les mesures barrières restent indispensables. Le port du masque est fortement recommandé pour les personnes présentant des symptômes d’infection respiratoire. Si la coqueluche n’est pas obligatoire, les cas nosocomiaux ou groupés doivent être déclarés à l’ARS, notamment en cas de décès ou de survenue dans une collectivité.

Cette vigilance est d’autant plus cruciale que la coqueluche peut entraîner des complications mortelles chez les plus jeunes. Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la vaccination et des mesures préventives pour limiter la propagation de cette maladie très contagieuse.

L’ARS poursuit ses efforts de sensibilisation auprès du grand public et des professionnels de santé. La priorité est de protéger les populations à risque et de ralentir la propagation de la coqueluche en Occitanie. Il est impératif de rester vigilant et de suivre les recommandations sanitaires pour assurer la sécurité de tous.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Le crack et la cocaïne explosent en Suisse et cela s’explique – .