la transmission à l’homme est-elle enfin exclue ? – .

la transmission à l’homme est-elle enfin exclue ? – .
la transmission à l’homme est-elle enfin exclue ? – .

Aux États-Unis, la maladie débilitante chronique se propage dans les forêts depuis plusieurs années.

Même si aucune contamination n’a été observée chez l’homme, l’évolution de la maladie est scrutée de près.

Une étude récente se veut rassurante sur ce risque.

« maladie du cerf zombie » est-ce transmissible à l’homme ? C’est la question qui alerte les scientifiques depuis des années, alors que cette dernière continue de gagner du terrain aux États-Unis, et se propage plus largement en Amérique du Nord. Pour rappel, c’est un premier cas détecté dans le parc de Yellowstone aux Etats-Unis fin décembre qui a ravivé l’inquiétude autour de cette pathologie. Selon un article publié dans La conversation en février, selon plusieurs rapports, entre 7 000 et 15 000 animaux infectés sont en effet consommés par l’homme chaque année.

Dans ce contexte, même si aucune contamination n’a encore été observée chez l’homme, l’évolution de la maladie est scrutée de près. Si une étude de 2022 concluait que « Les CDD doivent être considérés comme un risque réel pour la santé publique », une nouvelle étude publiée en juin par le Instituts nationaux de la santéune institution gouvernementale américaine qui s’occupe de recherche médicale et biomédicale, se veut plus rassurante.

Pour conclure à un risque moindre de transmission à l’homme, les chercheurs ont exposé les cellules du cerveau humain à des « agents infectieux » appelés prions endommagés par la maladie pendant 180 jours. Verdict : aucune propagation n’a été observée. « Dans l’ensemble, l’échec de la diffusion de la MDC dans les organoïdes cérébraux soutient l’existence d’une forte barrière d’espèce à la transmission des prions de la MDC aux humains. » concluent les scientifiques, qui estiment que« Il est extrêmement improbable que les humains contractent une maladie à prions en raison d’une consommation accidentelle de viande de cervidés infectés par la MDC. » En d’autres termes, la transmission chez l’homme serait “soit impossible, soit extrêmement rare”, commente Sylvain Larrat, vétérinaire spécialisé en faune sauvage auprès de nos confrères de Ouest de la France.

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Pour rappel, la maladie débilitante chronique est une maladie dégénérative qui s’attaque au système nerveux central des animaux infectés et provoque “une myriade de symptômes tels que léthargie, perte d’équilibre, bave et regard vide”, détaillé cet hiver La conversation. Comme l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de « maladie de la vache folle », elle est provoquée par un « prion ». « La MDC des cervidés endommage certaines parties du cerveau et provoque généralement un déclin progressif de l’état corporel, des changements de comportement, une salivation excessive et finalement la mort. » expliquait un article du Département de la Santé de l’État de New York datant de 2011. D’où le surnom donné à la maladie qui génère une démarche chancelante et un regard « vide » très caractéristique chez les animaux infectés.


Audrey LE GUELLEC

 
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