Il y a maladies que nous préférerions voir rester dans le domaine de la science-fiction. Malheureusement, le maladie de “cerf zombie» dont nous allons parler dans cet article existe bel et bien, et certains scientifiques craignons même qu’il puisse être transmis à l’homme.
la maladie du cerf zombie s’inquiète
Les zombies font le bonheur des œuvres de fiction depuis des décennies. Films, séries, bandes dessinées… On retrouve ces créatures partout, sous différents noms et sous différentes formes. Mais la réalité rattrape parfois la fiction. Vous avez probablement déjà entendu parler de la « drogue zombie » qui fait des ravages aux États-Unis et particulièrement à Philadelphie. Cela rend ses consommateurs si inertes qu’ils ressemblent véritablement à des morts-vivants. Mais saviez-vous qu’il s’agissait de la « maladie du cerf zombie » ?
Détecté il y a quelques années chez le cerf, celui-ci a encore fait la Une des journaux fin 2023, lorsqu’un cas a été détecté pour la première fois dans le parc national de Yellowstone, l’un des plus grands et des plus connus des États-Unis. Mais qu’est ce que c’est exactement?
risques de transmission à l’homme ?
Maladie du cerf zombie, dont le vrai nom est La « maladie débilitante chronique » (MDC) est une maladie dégénérative qui s’attaque au système nerveux des animaux. Comme nos collègues de Presse Citron, cela affecte alors leur comportement, qui se manifeste par des symptômes tels qu’une perte d’équilibre, un regard vide, une bave, ou encore une léthargie prononcée. Causée par un agent infectieux appelé « prion », cette maladie détériore les capacités de l’hôte à long terme – parfois plusieurs années – et conduit inévitablement à sa mort. Son surnom de « maladie du cerf zombie » était donc une évidence.
Actuellement, aucun remède n’existe, même si des milliers de cerfs seraient touchés. Beaucoup d’entre eux sont également consommés par les humains, ce qui fait craindre une éventuelle contamination. Cependant, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a déclaré en 2017 qu’il n’existait aucune preuve que la consommation d’un cervidé infecté présentait un risque.
Actuellement, aucun cas de transmission de l’animal à l’homme n’a été détecté, mais il a été prouvé en laboratoire que les cellules humaines peuvent être contaminées. Mieux vaut donc rester prudent, d’autant que cette contamination pourrait également passer par le sol ou l’eau. À notre connaissance, les États-Unis sont de loin le pays le plus touché. Mais d’autres régions d’Amérique du Nord présentent également quelques cas avérés, tout comme certains pays du nord de l’Europe (Norvège, Suède). La France, de son côté, semble totalement épargnée. On croise les doigts pour que ça dure.
