Le bois, connu pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques, est naturellement utilisé dans la fabrication de planches à découper par exemple. Mais quelles sont ses propriétés antivirales ? Des chercheurs finlandais ont testé la durée de vie des virus sur des surfaces en bois, dont les résultats ont été publiés par l’American Chemical Society et relayés par -.
Le bois peut réduire le risque de transmission de certains virus et certains bois sont plus efficaces que d’autres. Ainsi, l’épicéa, le bouleau, le chêne et l’eucalyptus mettent entre une à quatre heures pour détruire la capacité des coronavirus ou des entérovirus à infecter les cellules. Un temps bien plus court que sur d’autres surfaces, qui restent virales plusieurs semaines d’affilée même désinfectées.
Pour cette étude, Varpu Marjomäki et ses collègues ont pulvérisé la surface d’un échantillon de bois avec une solution liquide, puis l’ont placé dans une boîte de Pétri contenant des cellules cultivées. Ils ont ensuite examiné le nombre de cellules infectées par le virus.
Les résultats de leurs démonstrations avec le coronavirus ont montré qu’il faut une heure au pin, à l’épicéa, au bouleau et à l’aulne pour réduire complètement la capacité du virus à infecter les cellules, tandis que l’eucalyptus et le chêne mettent deux heures. Pine avait l’activité antivirale la plus rapide, commençant après cinq minutes. Spruce est arrivé deuxième, l’action commençant après 10 minutes.
Ces propriétés antivirales sont toutefois réduites si le bois est mélangé à du plastique ou à d’autres matériaux. Les chercheurs soulignent que la détermination des mécanismes chimiques responsables de l’inactivation virale nécessitera des études plus approfondies.
