Traiter l’obésité de manière durable

Traiter l’obésité de manière durable
Traiter l’obésité de manière durable

«Les fondements de tout plan de traitement de l’obésité incluent la thérapie nutritionnelle médicale et l’exercice», a expliqué Mathieu Faucher, liaison scientifique médicale, obésité et maladies du foie chez Novo Nordisk lors d’un webinaire présenté en mai par Avantages et sponsorisé par la société pharmaceutique.

Pour soutenir leurs employés souffrant d’obésité, les employeurs peuvent s’assurer d’offrir un bon niveau de couverture pour les services de diététistes. « Cela permet au patient d’obtenir des conseils personnalisés mettant l’accent sur des choix alimentaires sains et des données fondées sur des données probantes, tout en étant adaptés à la vie du patient », explique Mathieu Faucher.

En termes d’exercice physique, les lignes directrices recommandent 30 à 60 minutes d’activité modérée à vigoureuse presque quotidiennement. Le remboursement des services de kinésiologie par les régimes d’assurance collective est une bonne façon d’aider les patients à atteindre cet objectif.

Mais régime et exercice physique ne suffisent généralement pas pour obtenir une perte de poids suffisante et la maintenir sur le long terme. C’est pourquoi il ne faut pas négliger les aspects psychologiques de la maladie. « Les thérapies cognitivo-comportementales peuvent aider les patients à gérer leur poids grâce à des changements de comportement », explique Mathieu Faucher.

Pour favoriser la perte et le maintien du poids sur une longue période, le recours à des médicaments anti-obésité est parfois indiqué. Dans les cas les plus graves, une chirurgie bariatrique peut être envisagée. «Les indices de masse corporelle pour pouvoir bénéficier d’une intervention chirurgicale sont souvent un peu plus élevés que pour des traitements pharmacologiques», souligne Mathieu Faucher. On parle généralement d’un IMC de 40, mais parfois de 35 si le patient présente des comorbidités importantes. »

Lorsqu’une intervention chirurgicale est nécessaire, les employeurs doivent s’assurer de soutenir leurs employés en leur proposant des politiques de congé de maladie et des aménagements adéquats lors du retour au travail, ajoute-t-il.

Le rôle de la pharmacothérapie

Lorsque les changements de comportement en matière d’alimentation et d’exercice, ainsi que le recours à la psychothérapie, ne suffisent pas, les lignes directrices de pratique clinique sur l’obésité recommandent d’envisager l’utilisation de médicaments.

« Les changements comportementaux axés sur le mode de vie ne permettent généralement qu’une perte de poids de 3 à 5 %, rarement maintenue à long terme », note Mathieu Faucher.

Par ailleurs, les essais cliniques sur les traitements pharmacologiques de l’obésité démontrent systématiquement une reprise de poids à l’arrêt du traitement, ce qui souligne la nécessité d’une prise en charge à long terme, quel que soit le type de traitement. traitement.

Mathieu Faucher rappelle que perdre du poids, même minime, permet de réduire les risques de complications. Une perte de 5 % du poids corporel est par exemple associée à une réduction de l’hypertension et de l’hyperglycémie, tandis qu’une perte plus importante, au-delà de 15 %, peut conduire à une rémission du diabète de type 2. et une réduction du risque de mortalité liée aux maladies cardiaques.

« Adapter le traitement au patient est la clé du succès. Il ne suffit pas de dire bouger plus et manger moins, c’est bien plus compliqué que cela », conclut Mathieu Faucher.

 
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