C’est l’objectif ultime de la prévention de cette maladie sexuellement transmissible, qui peut rendre les femmes stériles : parvenir à un vaccin pour prévenir l’infection des organes génitaux par la bactérie. Chlamydia trachomatis. Car rappelons-le, la plupart des infections à chlamydia sont asymptomatiques, et donc non traitées, permettant à la bactérie de se transmettre tranquillement.
Ici, dans une nouvelle étude, publiée dans la revue spécialisée Vaccins npj (Source 1), les chercheurs rapportent des résultats très encourageants vers le développement d’un vaccin préventif, efficace et sûr.
Une difficulté enfin surmontée
Les scientifiques expliquent que les efforts pour développer un tel vaccin remontent à près de 80 ans. Mais des obstacles compliquent la tâche, car l’injection d’un vaccin dit à cellules entières, c’est-à-dire contenant la bactérie inactivée, pourrait visiblement, dans certains cas, augmenter le risque d’infection par cette bactérie. De quoi décourager la communauté scientifique depuis quelques temps.
Ici, l’équipe de recherche a développé un vaccin qui contenait effectivement la bactérie Chlamydia, mais qui a été tuée par les radiations. Et malgré ce processus visant à les rendre inactifs, les bactéries ainsi irradiées déclenchent une réponse immunitaire de l’organisme (ici, des souris). Parce que les chercheurs ont veillé à protéger les bactéries avec un antioxydant, qui maintient intactes les protéines de surface (antigènes)…
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