Pire que l’accouchement, cette douleur est la pire au monde

Pire que l’accouchement, cette douleur est la pire au monde
Pire que l’accouchement, cette douleur est la pire au monde

Désagréable, complexe, souvent insupportable, la sensation de douleur varie selon les individus. Pourtant, il existe un seuil de douleur que personne ne peut supporter et qui troublera quiconque l’éprouvera. Alors que le douleur de accouchement est souvent décrite comme « la pire au monde » et elle arrive certainement en tête de liste des pires avec lesquelles vivre, une autre douleur occuperait la première place, selon une étude sérieuse de l’Université McGill, au Canada.

Le titre de la pire douleur revient à…

Selon une enquête menée par l’Université et publiée dans la revue Douleurles chercheurs ont voulu connaître les pires souffrances que puisse endurer un individu. Pour mener cette étude, ils ont fourni à un panel de patients, touchés par plusieurs maladies/blessures ou autres pathologies, un questionnaire associé à un indice de douleur dont le curseur est placé de 0 à 50 (du plus bas au plus haut).

Comme le rapporte l’enquête, en tête de liste des douleurs les plus difficiles à supporter figurent : l’accouchement avec un indice de 35 sur 50, suivi de celui d’une amputation d’un doigt évalué à 40. Celle qui arrive en tête du classement. des pires douleurs au monde avec un score de 47 sur 50 est la algoneurodystrophie (SDRC), ce qui provoque des douleurs insupportables.

Quels sont les symptômes de ce syndrome ?

Selon le Manuels MSDle livre de médecine, c’est un douleur neuropathique chronique faisant suite à des lésions des tissus mous ou des lésions osseuses (type I) ou nerveuses (type II) et qui persistent en intensité et en durée dans des proportions disproportionnées par rapport à la lésion tissulaire initiale. On apprend également que la douleur peut évoluer en fonction de son environnement : « Elle peut s’aggraver sous l’effet de changements environnementaux ou d’un stress émotionnel. Une allodynie et/ou une hyperalgésie sont généralement observées, indiquant une sensibilisation centrale. La douleur conduit souvent à une impuissance fonctionnelle du membre atteint.

Selon l’étude, cette douleur serait décrite comme «chocs électriques», «brûlant». Problème : il n’y a actuellement aucun pas de traitement pour lutter contre ce syndrome. Une pathologie qui concernerait en entre « 4 % à 7 % de la population, soit environ 50 000 personnes »selon GEMMSOR, Société Française de Rééducation de la Main.

 
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