L’épilepsie touche environ 1 % de la population et les crises peuvent prendre différentes formes. Bernard Sicre n’a pas de convulsions mais la maladie lui a valu des discriminations, allant jusqu’à l’expulsion de son école. Cependant, il a appris à vivre avec. France 3 Occitanie l’a rencontré.
Avec ses baskets, Bernard Sicre court dans le quartier Lemasson à Montpellier. A 65 ans, il ne manque jamais d’énergie.
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Bernard Sicre souffre d’épilepsie depuis l’âge de 18 ans.
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©Émilien David et Juliette Morch / France TV
Bernard, Montpelliérain depuis toujours, souffre d’épilepsie depuis l’âge de 18 ans, suite à un grave accident de moto. Il partage son expérience face à cette maladie à France 3 Occitanie.
“J’ai eu une absence, alors j’ai bougé un membre. Le mouvement du membre correspond à des lésions cérébrales», explique-t-il en désignant son pied. Il n’a eu aucune convulsion.Contrairement à ce que l’on imagine, il existe différentes formes d’épilepsie. Pour moi, il s’agissait de crises partielles, qui représentent 75 % des épilepsies.“
Grâce à un traitement médical adapté, cette ancienne infirmière libérale mène une vie normale. Ses dernières crises remontaient à 2006. À l’époque, elles pouvaient survenir à tout moment.
Même s’il a toujours su “vivre avec», le diagnostic lui a valu une discrimination. Par exemple, il a été expulsé de son école lorsque la maladie s’est manifestée.
Dans l’imaginaire collectif, l’épilepsie désigne la personne qui va tomber par terre, qui a des problèmes, qui n’est pas équilibrée.
Il souligne aujourd’hui l’importance du sport comme soutien face à la maladie : «J’ai toujours fait du sport, même du sport études. Cela m’a beaucoup aidé à récupérer. C’est une source d’équilibre, qui permet de mieux vivre et d’avoir le moral.“
En France, l’épilepsie touche 600 000 personnes, soit près de 1 % de la population, selon l’Inserm.