Fraîchement arrivée en France, la plateforme Max sort déjà l’artillerie lourde : la saison 2 de Maison du Dragon, qui sera disponible à partir du lundi 17 juin en France, nous replonge dans le monde de Game of Thrones avec ses dragons et ses luttes de pouvoir. Qui est le véritable héritier de Viserys, un roi décédé sans succession établie ? Son premier fils, Aegon, placé sur le trône par sa veuve Alicent ? Ou sa fille aînée, Rhaenyra, qu’il avait soutenue de son vivant ?
Les deux camps s’opposent dans une bataille lointaine, où les tentatives d’alliance et d’accords de corridors priment sur le grand spectacle. Une lutte d’influence, où les manipulateurs de l’ombre ont toute latitude pour s’exprimer.
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Analogie nucléaire
Revenons à quoi Game of Thrones fait mieux, Maison du Dragon se considère comme une série politique médiévale axée sur la diplomatie et moins sur la confrontation épique en rase campagne. La folie enflammée promise par la fin de la saison 1 donne en réalité naissance à une guerre froide, où chaque parti prône même la désescalade !
Jouée principalement dans les conseils royaux ou dans les alcôves des forteresses, cette saison 2 utilise les dragons comme une arme de dissuasion massive qu’aucun camp n’ose utiliser, de peur de faire basculer les sept royaumes dans une apocalypse sans vainqueur.
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Une étonnante analogie nucléaire assumée dans les premiers épisodes, qui justifie aussi une certaine inaction un peu frustrante. Bavards et de forme austère, les nouveaux épisodes suivent les négociations, parfois dans une certaine confusion, à force de multiplier les références aux Maisons qui composent Westeros.
Mais elle sait toujours cracher du feu si nécessaire. Et choquer le spectateur avec des scènes insupportables et pointues, poursuivant ainsi la légende de Game of Thrones.
Maison du dragonsur Max à partir du 17 juin.