Malgré les nombreuses évolutions des recommandations en matière d’alimentation, notamment à l’heure de la diversification alimentaire, certains parents, notamment les plus âgés, restent encore sceptiques quant aux conseils actuels sur les repas à proposer à Bébé. Une étude menée par Livi et l’Institut Opinéa a révélé que les parents plus âgés étaient plus sceptiques que les plus jeunes.
Commencer la diversification alimentaire entre 4 et 6 mois
L’amorce d’une diversification alimentaire est un vaste sujet et il est parfois difficile pour les parents de s’y retrouver ! Deux parents sur trois sont convaincus que la diversification alimentaire doit commencer dès 6 moisc’est la conviction de 62% des parents de plus de 45 ans, contre 55% des 18-35 ans. Par ailleurs, 72 % des parents interrogés pensent qu’il est préférable de proposer les aliments à bébé un à un afin d’éviter les risques d’allergies. En effet, selon les recommandations nationales actuelles basées sur les données du Collège National de Pédiatrie et de Médecine Générale ainsi que du Programme National Nutrition Santé (PNNS), la diversification alimentaire devrait débuter entre le 4ème et le 6ème mois de l’enfant (avec l’avis de votre pédiatre).
Au-delà du lait maternel ou du lait infantile, la diversification alimentaire est une nouvelle étape clé dans la vie de bébé, celle de la découverte d’aliments et de repas variés. Dès le début de la diversification alimentaire, les parents peuvent progressivement proposer au petit de goûter des légumes, des fruits, des céréales, des protéines animales, comme de la viande, du poisson, et même des œufs (bien cuits). Pour le gluten, il est recommandé de l’introduire à partir du 5ème mois par petites quantités, puis d’augmenter progressivement les portions. Quant aux protéines animales, elles viennent après les légumes et les fruits : entre 6 et 8 mois, on peut donner jusqu’à 10 g de viande ou de poisson (soit 2 cuillères à café), ou un quart d’œuf dur par jour, par exemple. Elles révèlent des saveurs et sont importantes pour le développement du cerveau de bébé : les graisses. On ne les oublie pas, on ajoute une touche d’huile végétale ou une goutte de beurre aux préparations, après cuisson. « L’allaitement peut être poursuivi tout au long de la période de diversification. Il est recommandé d’éviter de donner aux enfants des produits sucrés et salés d’origine industrielle. Ces lignes directrices visent à favoriser une bonne santé à long terme des enfants, en minimisant les risques d’allergies et en favorisant une alimentation variée », explique Sharmine Grimonprez, médecin généraliste à Livi.
Proposer des repas bébé avec des protéines ? Oui, juste ce qu’il faut !
Les protéines sont bien connues pour fournir de l’énergie, elles contribuent au bon développement et à la croissance de bébé. 30 % des parents pensent que les bébés ont besoin de manger beaucoup de protéines pour grandir normalement. Cette idée est particulièrement répandue chez les pères (36%) et chez les parents les plus jeunes (41%). En effet, si les protéines jouent un rôle essentiel dans l’équilibre alimentaire d’un enfant, mieux vaut les consommer avec modération comme le recommande le Dr Grimonprez : «En effet, jusqu’à un an, un bébé n’a besoin que de 10 g de protéines par jour.. Au-delà de cela, un excès de protéines peut fatiguer l’organisme car plus difficile à digérer, et cela peut aussi présenter des risques pour les reins. Il est essentiel de varier les sources de protéines, notamment végétales. »
Éviter le sucre pour limiter le risque d’obésité chez les enfants
Si cette étude montre que 61% des parents sont convaincus que la consommation de sucre provoque une hyperactivité chez les enfants, le docteur Grimonprez a un avis nuancé sur le lien entre hyperactivité et sucre. En revanche, il nous met en garde sur d’autres conséquences néfastes du sucre sur la santé des enfants : « Il est important de limiter la consommation de sucre pour prévenir les risques d’obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires en général. Quant au lien entre consommation de sucre et hyperactivité, il est davantage lié au fait que le sucre stimule la dopamine, ce qui entraînerait une excitation passagère chez l’enfant.
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