Voici le premier influenceur virtuel belge

Voici le premier influenceur virtuel belge
Voici le premier influenceur virtuel belge

Hurae, l’agence bruxelloise qui invente du nouveau en marketing à travers le storytelling, a lancé sa dernière création. Son nom ? Bobbi Lee. Conçue de A à Z par des applications d’intelligence artificielle, Bobbi Lee représente la première influenceuse virtuelle belge active sur Instagram. Toutefois, ce n’est pas sa fonction première. Dans sa biographie Instagram, il est précisé que ce personnage fictif est stagiaire à Hurae.

En vidéo, découvrez l’impact d’Instagram sur les jeunes :

Scénarios réussis

Bobbi Lee est une influenceuse plus grande que nature. Elle a du style avec ses mèches rouges et son piercing au nez, elle est souriante et elle agit dans diverses situations. Sur son compte Instagram, toujours créé par Hurae, on la voit tester les rouleaux de printemps Knees To Chin avec la légende «J’ai finalement essayé un endroit que vous m’avez suggéré« . Elle s’adresse à sa communauté comme le ferait n’importe quel créateur de contenu. Dans deux autres publications, on l’observe respectivement dans un magasin de vêtements aux côtés d’une amie, mais aussi sur la Grand Place de Bruxelles, un cornet de frites à la main. Le résultat est étonnant même si on perçoit dans certains posts qu’il s’agit d’un “faux” La personne Bobbi Lee a accumulé 412 abonnés depuis. le lancement de son compte le 5 avril.

Hannes Coudenys, directeur créatif de Hurae, travaille à la création de ce personnage aux côtés de son équipe depuis 2016. »A cette époque, il était très difficile de créer ce projet. Le budget pour cette technologie était trop élevé». Huit ans plus tard, Bobbi Lee artificielle a été créée en seulement une semaine, gratuitement. “Avec les applications d’IA, il est possible de créer son propre personnage. N’importe qui pourrait s’y lancer. Nous essayons maintenant d’améliorer notre modèle

Quel est le but de ce projet ?

Le principe de la création de ces personnages numériques est de développer une nouvelle façon de raconter des histoires selon le directeur créatif de Hurae. “Les IA des réseaux sociaux sont déjà populaires dans d’autres pays. Nous voulons aussi créer une personne qui n’existe pas pour tester toutes les possibilités que cela apporte

Parmi ces exemples à l’étranger, des plateformes favorisant la publication de contenus à caractère sexuel qui hébergent de nombreuses fausses identités de personnes créées avec l’intelligence artificielle. De nombreux experts soulèvent donc la question de l’éthique et de la sexualisation du corps féminin. Hannes Coudenys assure être conscient de ce problème. D’ailleurs, Bobbi Lee n’est pas le fantasme des créateurs. “Il s’agit de l’étudiante qui effectue son stage au sein de la société qui a publié Bobbi Lee» nous dit-il.

L’influence de l’IA prendra-t-elle le dessus ?

Bobbi Lee constitue-t-elle donc un danger pour les « vrais » créateurs de contenu ? Ces métiers se sont véritablement démocratisés depuis plusieurs années. Pour Julien Latinis, COO d’Efluenz, agence de marketing d’influence, les vrais influenceurs ne vont pas disparaître. “Le côté humain prime sur l’IA. Par exemple, si un véritable influenceur teste un restaurant, il nous parlera avec plus de passion de son expérience tandis que l’IA ne partagera pas ces émotions et favorisera plutôt», explique l’expert en influence.

Selon lui, les influences artificielles pourraient être dangereuses pour les consommateurs à l’avenir. L’idéal serait d’encadrer et de réguler ces nouvelles pratiques, d’encadrer et de réguler le monde virtuel afin de poser des limites comme dans le monde réel.

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