pas de stars, mais des porteurs de mémoire au festival de Jazz et de blues

pas de stars, mais des porteurs de mémoire au festival de Jazz et de blues
pas de stars, mais des porteurs de mémoire au festival de Jazz et de blues

Quatre soirées contre le double il y a dix ans, seulement trois sites (le centre culturel Saucats, le château Latour Martillac et l’espace culturel de Léognan), un budget réduit de 30 000 à 20 000 euros : ce 27e Le festival de jazz et de blues a été réduit, mais sans pour autant négliger l’essentiel. L’hommage que Ronald Baker rendra à Al Jarreau vendredi 14 reste très recommandable. Ce chanteur-trompettiste (formé par Jon Faddis) combine les deux pratiques avec la même maîtrise de la respiration, de l’intonation et du placement rythmique. Et sur un répertoire jazz-funk comme celui-ci, c’est quand même pas mal !

Même chose avec Curtis Salgado, l’autre tête d’affiche, prévue le samedi 15. Ce chanteur-harmoniciste a croisé la route de Robert Cray, Taj Mahal ou encore John Belushi, des Blues Brothers. Il n’invente rien en matière de blues et de rythm’n’blues, mais quand on a ce genre de référence, on n’a pas besoin d’inventer, on est un passeur.

On note également les concerts de Guillaume Nouaux, ex-batteur de Chuck Berry, Cécile McLorin-Salvant ou Didier Lockwood, dans un répertoire ragtime, blues et swing, et dans une formation clarinette-piano-batterie qu’on n’entend pas tous des jours. (jeudi 13). Ou encore celui de Nirek Mokar, pianiste parisien de 21 ans qui entretient le souvenir du boogie woogie et du rythm’n’blues des années 1950, tout ce qui a ouvert la voie au rock’n’roll (15 juin, première partie de Curtis Salgado). Et on se dit que si ce 27e L’édition n’aligne pas les noms qui explosent au box-office, elle reste synonyme d’une certaine authenticité.

 
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