une campagne de financement qui voit grand

une campagne de financement qui voit grand
une campagne de financement qui voit grand

Ce texte fait partie de la rubrique spéciale Philanthropie

« Voir grand » C’est le thème de la campagne de financement historique de la Fondation CHU Sainte-Justine, dont le volet grand public a été lancé il y a quelques semaines. L’hôpital pour enfants espère récolter 500 millions de dollars d’ici 2028, afin de renforcer son impact sur leur vie et, à terme, sur la société dans son ensemble.

L’objectif est plus qu’ambitieux : il s’agit de la plus grosse somme jamais annoncée pour un seul centre hospitalier au Québec, reconnaît la PDG de la Fondation CHU Sainte-Justine, Delphine Brodeur. Mais la raison est simple : « les besoins sont grands », explique-t-elle.

« Nous sommes un centre tertiaire et quaternaire, nous servons donc la population, partout au Québec, ayant les besoins les plus spécifiques en matière de santé pédiatrique. Et nous le savons : la science évolue à un rythme effréné, nous devons donc réagir pour offrir les meilleurs soins possibles aux enfants. »

Et jusqu’à présent, les donateurs semblent au rendez-vous puisque la Fondation a déjà récolté plus de la moitié de son objectif de campagne, affirme M.moi Brodeur, qui ajoute qu’elle et son équipe sont « très touchées par la mobilisation collective envers Sainte-Justine ».

A l’occasion du lancement de sa phase grand public, la Fondation a lancé fin septembre une publicité dans laquelle l’histoire vraie de la petite Juliette est savamment racontée, en animation.

« Juliette a eu des crises d’épilepsie à répétition, dues à une tumeur au cerveau, explique Delphine Brodeur. Grâce à un laser neurochirurgical pédiatrique que nous avons acquis — un appareil dont nous étions les premiers acheteurs au Canada — 24 heures après son opération, elle était en rémission. La mère a dit qu’elle avait retrouvé sa fille. »

Les fonds récoltés par la Fondation — tant pour les soins que pour l’enseignement et la recherche — rendent possible ce type d’innovation.

« Nous finançons beaucoup de recherches, explique M.moi Brodeuse. C’est un peu du grillage… Il faut avoir démontré la pertinence de nos recherches pour chercher d’autres fonds. Et, souvent, l’effet de levier du dollar investi dans la philanthropie est tel qu’il vaut par la suite quatre à dix fois sa valeur initiale. »

La force du réseau familial

Dans la publicité, qui met notamment en avant la grand-mère de la petite fille, l’accent est également mis sur l’importance du réseau familial autour de l’enfant.

« Le parent et la cellule familiale sont vraiment pris en compte dans toute la démarche patient-partenaire et dans la démarche d’accompagnement de l’enfant, explique le PDG. Évidemment, le parent est souvent celui qui connaît le mieux son sort. enfant, nous avons donc besoin d’informations hyper précises pour adopter l’approche la plus adaptée possible à chaque personne. »

L’humanisation des soins est au cœur de la campagne « Think Big », tout comme l’innovation. Nous misons sur des « avancées phénoménales » en santé de précision pour prodiguer les bons soins à chaque enfant, explique Delphine Brodeur.

« On dit souvent « de votre code génétique à votre code postal », ajoute-t-elle. Nous traitons véritablement l’enfant dans sa singularité, physique et génétique, mais aussi en tenant compte de son écosystème, en travaillant avec les acteurs du milieu dans lequel il vit. »

Autre pilier important de la campagne : la démarche de santé durable. Le PDG cite en exemple le changement dans la gestion de l’approvisionnement alimentaire des patients. Plutôt que de proposer des repas à heure fixe, c’est désormais le patient qui décide ce qu’il veut manger et à quelle heure, ce qui représente à la fois des conditions gagnantes pour la rémission de l’enfant et pour la réduction du gaspillage alimentaire.

Évidemment, la philanthropie ne remplace pas les fonds publics, précise M.moi Brodeur, mais cela nous permet d’aller plus loin et d’être le moteur de l’innovation.

«Il se passe quelque chose d’important au Québec», ajoute-t-elle. La philanthropie québécoise est plus jeune que celle de nos voisins du Canada anglais ou des États-Unis. C’est une philanthropie qui déploie ses ailes, et c’est magnifique, car nous avons plus que jamais besoin de ce pilier social et économique. »

Un volet humanitaire en cardiologie pédiatrique

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales de Devoirrelatifs au marketing. L’écriture du Devoir n’y a pas participé.

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