Danse
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Cette reprise extra-large de la pièce d’Anne Teresa De Keersmaeker rassemble plus de 60 jeunes danseurs européens et africains, autour d’une partition géométrique portée par un rythme obsessionnel.
Au sol, un entrecroisement de lignes rouges et bleues, qui parcourent le plateau en carrés plus ou moins grands. Verticalement, d’autres lignes, constituées des corps de plus de 60 danseurs qui modèlent l’espace scénique – le coupent en deux, l’encadrent dans un grand rectangle, ou le laissent nu. La chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker a construit sa pratique autour de principes géométriques et de modèles mathématiques ; Batterie ne fait pas exception à la règle. Créée initialement en 1998 pour douze danseurs de sa compagnie Rosas, cette version « XXL » réunit des étudiants du Conservatoire national supérieur de Paris (CNSMDP), du centre de formation bruxellois PARTS (fondé par De Keersmaeker) et de l’Ecole des sables de Toubab Dialaw. (Sénégal). Désormais bien connu pour avoir accueilli, en 2020, la recréation du Sacre du Printemps de Pina Bausch, cette dernière est aussi l’une des rares écoles à former des danseurs professionnels sur le continent africain. Une résidence exceptionnelle de création de spectacles s’y est tenue début mai.
Avec une précision fulgurante, le score d’une heure
