le film qui cartonne aux yeux de Lucile, 8 ans, trisomique et de sa mère

le film qui cartonne aux yeux de Lucile, 8 ans, trisomique et de sa mère
le film qui cartonne aux yeux de Lucile, 8 ans, trisomique et de sa mère

Alors que le film « A Little Something Plus » rencontre un grand succès en salles, nous sommes allés à la rencontre de Lucile, une petite fille trisomique, qui a vu le film, accompagnée de sa mère.

C’est le plus gros succès cinéma en 2024 : le film d’Arthus, « Un p’tit truc en plus », totalise plus de 5 millions d’entrées en France en seulement un mois de diffusion. On n’avait pas vu de tels chiffres depuis « Bienvenue chez les Ch’tis ».

Le film met en lumière les personnes handicapées et leur inclusion dans la société. C’est l’occasion de les mettre en valeur près de 30 ans après « Le 8e jour » en 1996.

Même si la ligne est largement élargie, les personnes trisomiques sont mises en avant de manière à la fois drôle et triste avec un message fort : vivons ensemble, sans distinction.

Lucile, 8 ans et demi, est trisomique. Elle a vu le film qu’elle a trouvé « tellement drôle ». Avec sa sensibilité et son regard d’enfant, elle a adoré le film qui traite de sa différence.

« J’ai regardé ses réactions, c’était l’occasion pour elle d’avoir des personnes de référence. J’ai hésité à y aller car je la trouvais un peu jeune, et en même temps, pour les références, c’était “parfait”témoigne sa mère, Judith.

Pour elle, ce film a suscité de nombreuses émotions : « Oui, je trouvais ça drôle, mais il y avait des choses que d’autres trouvaient drôles et pour moi, c’est mon quotidien. J’avais les larmes aux yeux à la fin, ils m’ont tous demandé pourquoi je pleurais”ajoute cette mère.

Mettre en avant les « personnes invisibles »

Même si les traits sont très accentués, le but est atteint, selon Judith : “Ça met en avant des personnes qui sont invisibles et qui, de manière générale, n’ont pas le droit de parler, qui n’ont pas le droit d’être vues, qui n’ont pas le droit d’être entendues”.

Même constat pour Thomas Dabeux, responsable plaidoyer à l’association à but non lucratif Inclusion : « Les familles avec lesquelles nous avons pu discuter retrouvent aussi des pans de leur quotidien qui leur parlent, et c’est tout. Cela nous permet aussi de montrer aux autres à quoi nous sommes confrontés, et aussi de dédramatiser les choses. »il explique.

En Belgique, on compte environ 10 000 personnes atteintes du syndrome de Down, soit 1 personne sur 1 000.

Syndrome de Down Un petit plus Artus handicap

 
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