Exposition. L’espace Actua accueille les œuvres des étudiants de l’Académie des Arts de la Fondation Attijariwafa bank

Plus qu’un espace d’exposition, l’espace Actua, au siège d’Attijariwafa bank à Casablanca, est devenu au fil des années un véritable vivier d’artistes en herbe. Il y a 15 ans, la Fondation Attijariwafa bank lançait son Académie des Arts, en partenariat avec l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Casablanca-Settat.

“L’idée était d’offrir la possibilité aux élèves, collégiens et lycéens des écoles publiques de Casablanca de s’épanouir à travers une pratique artistique ouverte aux arts visuels, mais aussi aux expressions littéraires et multimédia.», explique Ghita Triki, responsable du pôle art et culture de la Fondation.

Concrètement, tous les deux ans, une classe de jeunes élèves âgés de 14 à 18 ans, issus des collèges et lycées de Casablanca sélectionnés par l’AREF, bénéficient d’ateliers encadrés par un trio d’artistes. “Deux ans est le temps que nous avons estimé nécessaire pour assimiler pleinement les connaissances théoriques et pratiques acquises dans le cadre de ce programme. Cette dernière est basée sur « l’apprentissage par la pratique », à savoir la pédagogie du projet, et non via une méthode académique, contrairement à ce que pourrait suggérer le titre du programme», poursuit Ghita Triki.

Les élèves de cette sixième promotion, qui ont travaillé autour de la thématique du patrimoine marocain, étaient encadrés par Abderrahman Banana, Majid Sadati et Chafik Aaziz.

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“Nous privilégions un enseignement interactif et collaboratif. Tout le monde s’implique, on discute avec les étudiants», explique Majid Sadati, visiblement satisfait des résultats des trois ateliers. Une sélection des œuvres des étudiants, dont de nombreux tissages, est exposée du jeudi 30 mai au 31 juillet à l’espace Actua.

Depuis la création de cette Académie, environ 150 jeunes ont été formés par ses ateliers. Et nombre d’entre eux ont poursuivi leurs études dans le secteur des arts appliqués, notamment à l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca (ESBA), révèle fièrement Ghita Triki.