un week-end de métamorphose joyeuse avec les Années Joué

un week-end de métamorphose joyeuse avec les Années Joué
un week-end de métamorphose joyeuse avec les Années Joué

Nul besoin d’attendre que le rideau tombe pour faire le point sur les Années Joué. Ce 27e édition a rencontré un grand succès public, entre le vendredi 31 mai et le dimanche 2 juin 2024. Les spectateurs étaient partout, devant chacune des 66 représentations avec les 32 compagnies présentes. Déjà par ce chiffre, le festival fait partie du top 10 de France, derrière les grosses machines que sont Chalon-sur-Saône et Aurillac. Pour les spectacles avec jauge à Joué-lès-Tours, il a été atteint très rapidement.

Le directeur du festival, Olivier Catin ne doute pas qu’il y avait encore plus de monde qu’en 2023. Il ne se risque toutefois pas à annoncer des chiffres puisqu’il y a des accès partout, pas de billetterie ni de caméras pour compter les entrées et les sorties. Le village gourmand a également vu du monde, avec pas moins de 39 offrandes. « Pour bien connaître le site, j’ai constaté un remplissage plus important qu’en 2023. Il avait fait trop chaud, la météo joue toujours. Nous avons eu de la chance cette année. »

Flâner au cœur du festival

L’une des recettes de ce succès réside dans la programmation familiale. Les parents n’hésitaient pas à venir avec leurs enfants et parfois même avec leur poussette. « Ce site a commencé à être investi en 2015. Il est populaire car il n’est pas nécessaire de parcourir des kilomètres pour se rendre d’un spectacle à l’autre ou pour se restaurer. L’idée d’un lieu espace mais aussi d’un espace-temps fait partie des années Joué. Ce lieu mélange urbain, périurbain, parc, nature. En fait, cette physionomie correspond à celle de Joué-lès-Tours”, il continue.

Si le voile sur 2025 n’est pas levé, Caroline Chalopin, adjointe à la culture, a une incertitude : celle de l’importance de la déambulation du samedi soir. « Cela fait partie de l’ADN du festival. Les gens l’attendent. » souligne-t-elle, toujours séduite par la course entre la baleinière du capitaine Achab et Moby Dick de la compagnie The Whale Street, gardoise. Olivier Catin est d’accord mais précise que dans le monde des arts de la rue, ces grandes formes font l’objet de remises en question car coûteuses. Un point à prendre en compte dans le budget du festival, 600 000 € tout compris (dont 200 000 € pour la partie artistique) pour cette édition.

Aide aux jeunes entreprises

Le festival a reconduit pour la deuxième fois le dispositif La Nouvelle vague. « Il s’adresse aux compagnies émergentes, celles qui passent du théâtre aux arts de la rue par exemple, ou celles qui se produisent pour la première fois. Nous avons aidé quatre compagnies et une compagnie suisse, dans le cadre d’un partenariat avec un festivalpoursuit Caroline Chalopin. Chaque entreprise a bénéficié d’une semaine de résidence, pour travailler, échanger, rencontrer des professionnels. »

Le thème de l’année prochaine n’est pas encore connu. Juste un indice : prenez de la hauteur…

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV enfin un traitement pour mieux dormir ? – .
NEXT PSF 2024 – Les points essentiels de la première consultation pour la ménopause – .