Des auteurs à découvrir à la Comédie du livre de Montpellier

Des auteurs à découvrir à la Comédie du livre de Montpellier
Des auteurs à découvrir à la Comédie du livre de Montpellier

L’événement a toujours lieu ce week-end au Peyrou. L’accès est gratuit.

Chris Vuklisevic insuffle un vent frais dans le réalisme magique

Chris Vuklisevic, en seulement trois romans, s’est déjà taillé une place dans la littérature de l’imaginaire. Lauréate du prix du meilleur roman francophone, qui lui sera décerné ce samedi soir à l’auditorium du musée Fabre par le Grand Prix de l’imaginaire pour son deuxième opus Du thé pour les fantômes, elle n’a pas attendu le numéro. d’années pour rencontrer son public. Les tasses sont vides, mais… « Quand nous sommes vivants, nous occupons les places que les morts ont laissées. C’est la règle.

Dans ce roman à la limite du conte fantastique et du réalisme magique, elle emmène le lecteur à Nice, un jour de pluie, pour écouter les histoires d’Agony, sorcière, et de Félicité, coureuse de fantômes, dans un salon de thé désert.

Le narrateur raconte plusieurs histoires de décès qui s’entremêlent jusqu’à ce qu’apparaisse un personnage central : la mère des deux sœurs. L’auteur dit avoir été marquée par sa lecture du roman Voyage au bout de la nuit de Céline pour embrasser sa propre musique intérieure, “même si c’est dissonant”.

« Je ne vais pas tricher, je ne vais pas mentir. Je vais vous donner toutes les vérités de ceux qui ont vécu cette histoire. Je dirai seulement la vérité, il n’y aura pas grand-chose de réel.

Les critiques saluent son « immense talent ». « Elle apporte un grand vent d’originalité et d’audace à la littérature de l’imaginaire. »

Le public pourra la retrouver ce samedi midi à l’espace Jean-Debernard, au Peyrou, lors d’un dialogue avec Manon Gauthier-Faure, journaliste, qui présente une enquête intitulée Les fantômes du lac – Souvenirs d’un village meurtri. Elle suit les traces de deux petites filles fantômes qui hantent un petit village de la Marne. Je suis sûr que les deux jeunes auteurs auront beaucoup de choses à se dire sur les frontières entre fiction et réalité, vie et mort, fantômes…

Frédérique Le Teurnier sur ses nouvelles terres

Elle est pétillante de nature Frédérique Le Teurnier. Mais aussi parce qu’elle vient de recevoir le Grand Prix du Premier Roman de la ville de Mennecy, dans l’Essonne, dont le salon du livre est parrainé par Didier Decoin, de l’Académie Goncourt s’il vous plaît !

« J’en suis très ému car cela m’a ramené à l’émotion de mes tout premiers instants d’écriture. Obtenir un prix pour un premier roman, c’est que le contenu m’a vraiment séduit, non ?

Rendez-vous au point zéro, aux éditions Récamier a de quoi plaire, le voici désormais habillé d’un bandeau rouge ce qui devrait faire un petit effet auprès des lecteurs potentiels ! Depuis sa parution en octobre, la chroniqueuse littéraire de France Bleu et d’Europe 1, ex-Parisienne, a fait sa place au soleil à Montpellier, où elle réside désormais, alternant phases d’écriture et temps d’animation sur France Bleu Hérault.

“Le livre connaît un nouveau rebondissement, les lecteurs me disent le plaisir qu’ils ont eu à lire un roman avec La Grande-Motte en toile de fond.” Il fallait donc qu’un Parisien vienne révéler et réveiller la ville pyramidale, un peu trop « déjà vu » pour ses voisines : la vision de près est toujours floue !

Ce Point Zéro, qui marque les retrouvailles tous les dix ans de cinq amis liés par un événement tragique, deviendra-t-il un lieu de réparation dans un décor fabriqué de toutes pièces, qui n’emprunte rien à la Petite Camargue ?

Le printemps 2025 verra la parution de son deuxième roman. « Un road trip, avec des passages dans le Sud, tellement littéraire ! Nous ne sommes plus dans le cas des rendez-vous manqués, ou plutôt de ceux que nous avons ratés avec nous-mêmes. “Comment vivre quand on ne sait pas qui on est, quand on fait fausse route ?”

Frédérique ne se perdait pas souvent. « Prendre le bon chemin, c’est se confronter à soi-même. Ce Livre Comédie est une première fois, il est splendide, je suis sur le stand très dynamique de la librairie Gibert. C’est un très bon moment pour Moi”.

Robert Namias revisite la figure de l’imposteur

Dans L’Affaire Chanteclerc, quatrième roman de Robert Namias, c’est d’Olivier, « star du petit écran », qu’il est question. A travers lui, c’est le personnage de Patrick Poivre d’Arvor qui transparaît.

Dans cet ouvrage, l’ancien directeur général adjoint de TF1, qui vient de fêter ses 80 ans, raconte comment la mort d’Olivier va ébranler les certitudes de ses trois amis d’enfance.

“C’est un roman sur l’imposture et les imposteursexplique Robert Namias. Ce sont des gens qui construisent constamment un personnage dont l’apparence leur fait oublier ce qu’ils sont. L’imposteur ment aux autres mais il croit tellement au personnage qu’il s’est créé qu’il finit par se mentir à lui-même. On les retrouve dans de nombreux domaines, notamment en politique.»

« L’écriture est devenue une forme d’addiction, il témoigne. J’ai arrêté de promouvoir mon livre, mais je sens que l’envie d’écrire me chatouillera à nouveau dans un mois ou deux. Mon prochain travail sera un essai politique, puis je reviendrai au roman.

« Le plus Montpelliérain des peintres »

J.-C. Forêt est responsable des éditions Jorn.

Vous rééditez un livre de Marsal. De quoi s’agit-il ?

Cet ouvrage est une réédition d’un ouvrage publié en 1896 par Édouard Marsal, le peintre le plus montpelliérain du XIXe siècle. Il réalise des portraits, des scènes de genre, des paysages et des gravures. Ce livre représente 50 personnages du petit peuple de Montpellier, c’est une enquête sociologique de l’époque. Les gravures sont accompagnées d’un texte ou d’une chanson en occitan. Pascal Wagner a traduit les textes et photographié les 50 sites représentés.

Marsal, le plus montpelliérain des peintres, mais pas le plus connu…

C’est le complexe provincial. S’il n’est pas reconnu à Paris, il est nul et non avenu. Une vingtaine de ses œuvres reposent dans les réserves du musée Fabre. Il aurait pu accéder à la notoriété s’il était resté chez son maître Alexandre Cabanel, grand peintre académique, à Paris. Mais il retourne dans son Languedoc natal pour épouser Marguerite.

Le livre sera présenté ce dimanche à 11h30 à la Maison du Chœur. 400 p. 20 €.

Yves Desmazes plonge dans les mystères de l’Arc de Triomphe

Les Pierres de la Discorde. Mystères et complots à Montpellier. Sous ce titre, l’auteur baillargois Yves Desmazes emmène son lecteur à la fin du XVIIe siècle et dans les mystères de la construction d’un des monuments emblématiques de la ville : l’arc de triomphe.

Un roman historique agrémenté de nombreux vieux mots français de l’époque et basé sur des faits bien réels, où les luttes de pouvoir entre le cardinal de Bonzi, président de l’État du Languedoc, et l’intendant du roi Nicolas de Basville n’ont rien d’imaginaire.

Dans ce contexte, la jeune Annet, orpheline devenue secrétaire de l’architecte du bâtiment Charles d’Aviler, observe et rend compte des complots qui se trament et des luttes d’influence.

Après trois mois de recherches dans les archives et un solide travail documentaire, Yves Desmazes signe son 20e roman, moins policier, plus historique, publié aux éditions Villeveyrac, Le Papillon Rouge.

Muriel Szac, conteuse

Auteure, directrice de collections, journaliste et rédactrice en chef de -, Murielle Szac est une habituée de la Comédie du livre. Elle écrit principalement pour les jeunes mais ses derniers romans s’adressent aux adultes. Ce fut le cas d’Eleftheria, qui s’est déroulée en Crète, et c’est aussi celui de Tosca (éd. Emmanuelle Collas).

Il y a trente ans, l’auteur assistait au procès de Paul Touvier. C’est de ce souvenir qu’elle a tiré son dernier sujet. A Lyon, ville natale de l’auteur, sept juifs et deux résistants rassemblés par les miliciens de Paul Touvier attendent la mort dans leur minuscule cellule. Parmi eux se trouve Tosca, dont nous ne connaissons pas le nom. Elle a imaginé le fil de son histoire à travers un roman aussi court qu’intense, autour du thème de la liberté.

« Le fil conducteur de mes œuvres est la transmissionexplique l’auteur. Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Mes romans parlent d’aujourd’hui, même lorsqu’ils se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale. La mythologie grecque est constituée d’histoires racontées depuis 3 000 ans. Tous mes livres, même ceux destinés à la jeunesse, partagent cette cohérence. Ils s’adressent à toutes les générations. Les mots nous aident à avoir de l’empathie et une perspective éclairée dans un monde compliqué.

 
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