Le traitement très attendu contre la bronchiolite pourrait arriver en Suisse cette semaine

Le traitement très attendu contre la bronchiolite pourrait arriver en Suisse cette semaine
Le traitement très attendu contre la bronchiolite pourrait arriver en Suisse cette semaine

Validé en décembre par Swissmedic mais indisponible en Suisse jusqu’à présent, le traitement préventif contre la bronchiolite Beyfortus devrait arriver cette semaine dans les rayons des pharmacies grâce aux livraisons de doses en provenance de France et des Etats-Unis.

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale des vaccinations recommandent d’administrer l’injection contre la bronchiolite au cours de la première semaine de vie, directement sur le lieu de naissance, ou le plus tôt possible après. . “

Très attendu par de nombreux parents et pédiatres, le Beyfortus devrait normalement être prêt début octobre. Mais les doses ne sont toujours pas disponibles.

La Suisse est en effet à la traîne. La faute au parcours compliqué entre les différentes autorités avec les recommandations (une dose pour les nouveau-nés), le feu vert des caisses d’assurance maladie et le début du traitement.

Juste à temps

Le fabricant, Sanofi, a dû faire venir des doses de France et des Etats-Unis. Il fallait encore les emballer pour la Suisse. Ils devraient commencer à arriver progressivement dans les prochains jours, juste à temps pour protéger les nourrissons et éviter de nombreuses hospitalisations dues à des bronchiolites.

Le traitement préventif contre le VRS (Virus Respiratoire Syncytial) “peut prévenir 80% des hospitalisations, soit environ 3’000 par an en Suisse”, souligne Pierre-Alex Crisinel, chef de l’unité d’infectiologie et vaccinologie pédiatriques au CHUV, au micro de La Matinale. le lundi.

Cette maladie est «la plus courante et la plus dangereuse» pour les nourrissons, rappelle David Baud, chef du service d’obstétrique au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Environ 60 % des nouveau-nés sont infectés avant 12 mois.

Beyfortus est déjà proposé aux parents de nouveau-nés à l’étranger, comme c’est le cas depuis un an en France. Ce pays n’a identifié “aucun facteur de risque particulier”, selon le premier rapport de surveillance des effets indésirables publié le 26 septembre par l’Agence du médicament (ANSM) (lire encadré).

juma avec Alexandra Richard et ats

 
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