Patients, soignants et bénévoles du comité charentais de « France Parkinson » se sont réunis dimanche à Gond-Pontouvre, à l’occasion des 40 ans de l’association d’accompagnement des malades. LE…
Patients, soignants et bénévoles du comité charentais de « France Parkinson » se sont réunis dimanche à Gond-Pontouvre, à l’occasion des 40 ans de l’association d’accompagnement des malades. Le thème était la voix. La chorale Pink Song, créée parmi les membres du comité touchés par la maladie, s’est produite à cette occasion. « Travailler le chant, la respiration, la posture, c’est une façon très agréable de travailler la voix », explique Édith Berger, la dynamique présidente. Menés par le chef de chœur, Jean-Claude Audouin, ils ont interprété plusieurs chansons connues et une écrite par l’un des choristes, mise en musique par le chef d’orchestre. C’est ensuite la chorale Opacad qui a brillamment clôturé le concert, sous la direction de Catherine Philippe, avec Michel Mathé à l’accordéon. Le célèbre groupe charentais de limousines a été créé par Francis Berger, et a fêté ses 25 ans l’année dernière. Francis Berger était le mari d’Edith, il est mort de maladie.
La rencontre, qui visait à déstigmatiser et confronter la maladie, a débuté par une présentation du dispositif BeatMove, créé par une entreprise universitaire de Montpellier. Celui-ci permet de dynamiser et de stabiliser la marche des personnes atteintes de la maladie, avec un accompagnement musical. Une activité physique modérée contribue à réduire le risque de mortalité. Suite à cela, Odile Carrière, orthophoniste à Saint-Yrieix, a détaillé, avec de nombreux schémas, les soins qu’elle apporte aux patients pour corriger les différents symptômes provoqués par la maladie : troubles de l’articulation, de la déglutition, afin d’éviter les « fausses routes » alimentaires. , amélioration du débit et de la force de la voix. « Il est indispensable de débuter une orthophonie dès le diagnostic posé », précise la thérapeute. « Les soins non médicamenteux sont essentiels dès le départ. » De manière générale, « Ne soyez pas seul face à la maladie », clame l’association France-Parkinson.
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