quand commencer à faire des contrôles ?

En Belgique, une femme sur huit est touchée par un cancer du sein au cours de sa vie. Si la maladie est détectée à un stade précoce, elle est guérissable dans 90 % des cas. D’où l’importance de rappeler quelques informations essentielles pour lutter contre cette maladie. Nous avons demandé conseil à un expert en la matière.

Quand devrions-nous accorder plus d’attention au cancer du sein ?

« Le cancer du sein touche toutes les tranches d’âge, sans exception. Certains sont, selon les chiffres, bien plus exposés que d’autres. En Belgique, 81,92% des cancers du sein touchent les femmes de plus de 50 ans. Il s’agit donc de la tranche d’âge la plus à risque d’être touchée par la maladie. Or, 18,08 % des cancers du sein touchent des femmes de moins de 50 ans », explique Tiffany Bulteau, porte-parole de Think Pink.

Quel que soit votre âge, l’expert nous explique qu’il faut être attentif à son corps et consulter un médecin en cas de doute, quel que soit son âge.

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« Pour les femmes qui présentent des mutations génétiques comme BRCA1 ou BRCA2 ou qui ont de forts antécédents familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire, la vigilance doit commencer tôt. Un suivi médical spécifique, avec des examens réguliers, est recommandé dès 20-25 ans. Un échange avec un médecin spécialiste est indispensable pour définir un plan de surveillance personnalisé », explique l’expert.

De 50 à 69 ans, une mammographie gratuite est proposée par le gouvernement. Les femmes avant 50 ans et après 69 ans ne peuvent pas bénéficier de cet examen gratuit mais peuvent apprendre à s’auto-examiner et surtout à connaître leur corps.

Ce symptôme est le signe le plus négligé du cancer du sein

Concernant l’autopalpation, il faut y penser régulièrement. « Chez Think Pink, nous encourageons sa pratique une fois par mois en prenant un moment pour soi, sans pression. Pour rendre cet examen régulier et moins stressant, nous vous proposons une approche douce et symbolique : modéliser cet examen sur le cycle de la pleine lune. Chaque mois, à la même heure, nous recommandons aux femmes d’observer leur poitrine pour être attentives à d’éventuelles modifications. L’idée est de se reconnecter à son corps de manière apaisée, sans chercher à s’alarmer », explique la porte-parole. Une manière de ne pas voir cet examen comme une Source d’angoisse.

Enfin, n’oublions pas que pour les personnes touchées par le cancer du sein, le soutien est essentiel. « Le soutien psychologique est d’une importance primordiale pour les personnes touchées par le cancer du sein, et Think Pink joue un rôle essentiel dans ce soutien. Face à un diagnostic aussi dévastateur, la souffrance ne se limite pas seulement au corps, elle affecte également l’esprit. Le soutien psychologique aide les patients à gérer les émotions complexes liées à la maladie, comme l’anxiété, la peur de l’avenir ou l’impact des traitements sur l’image de soi.

Think Pink propose également diverses ressources aux personnes touchées par la maladie, comme par exemple rejoindre le groupe Facebook fermé « Think Pink for victorious(es) ». Ce groupe permet aux personnes touchées par un cancer du sein de partager leurs doutes, leurs craintes, leurs interrogations au moment du diagnostic mais aussi pendant et après le traitement. « C’est un groupe extrêmement bienveillant et positif qui apporte beaucoup de réconfort aux personnes qui le rejoignent », conclut Tiffany Bulteau.

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Octobre rose : pourquoi il est important de soutenir la lutte contre le cancer du sein

 
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