Mise en ligne de la version 2023 de la doctrine numérique en santé

Mise en ligne de la version 2023 de la doctrine numérique en santé
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DSIH, Damien Dubois , MARDI 7 MAI 2024

Le 26 avril 2024, l’Agence du numérique santé et la Délégation santé numérique ont annoncé la publication de la 5ème édition du Doctrine de la santé numérique.

L’Agence du Numérique Santé (ANS) et la Délégation au Numérique Santé (DNS) ont construit la version 2023 du Doctrine de la santé numérique en lien avec les directions du ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, notamment la Direction générale de l’organisation de la santé (DGOS), la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et le GIE Sesam-Vitale.

Un document de référence

Cette doctrine se veut un document de référence pour les acteurs de l’écosystème e-santé qui développent ou exploitent des services numériques au profit des professionnels du système de santé et, in fine, des utilisateurs. Il est mis à jour chaque année en fonction de l’évolution technique des projets réalisés par le Feuille de route pour la santé numérique : socle de sécurité, d’interopérabilité et d’éthique du numérique santé en France, défini par les référentiels, services et plateformes portés par les pouvoirs publics, eux-mêmes représentés sous la forme de la « maison de la e-santé ».

Les nouveautés du 5e édition

Concernant l’interopérabilité, de nouveaux aspects ont été intégrés dans CI-SIS et Snomed International. De même, des travaux ont été menés dans le domaine de l’éthique autour de la télésanté et d’Ecoscore. L’une des principales nouveautés est le lancement du programme Care destiné à accompagner les établissements de santé confrontés au risque cyber. Il comprend l’identification électronique des professionnels et le développement de l’offre Pro Santé Connect. Autre nouveauté, la révision attendue des référentiels d’hébergement des données de santé.

Augmenter la lisibilité des référentiels

Dans le cadre d’une gouvernance partagée, un travail de lisibilité a été mené sur les référentiels thématiques (comme l’identification électronique ou l’accès à la DMP), pour les adapter aux enjeux spécifiques de chaque secteur ou de chaque type de service dans des référentiels sectoriels (ville, hôpital, numérique). dispositifs médicaux, solutions de téléconsultation, etc.). Par exemple, des certificats de conformité seront délivrés pour les référentiels sectoriels des systèmes d’information de téléconsultation et des dispositifs médicaux numériques. Ils constitueront un préalable à l’obtention d’un soutien ou d’un financement public.

Pour un développement des usages

Dans une logique de développement des usages, l’ANS se concentre plus particulièrement sur le programme Sentinelle – dédié à lever les freins à l’usage des logiciels de la vague 1 du Ségur du numérique – et sur la vague 2 avec, d’une part, un accès aux professionnels. aux profils Mon Espace Santé et, d’autre part, le nouveau cadre de sécurité et d’interopérabilité relatif à l’accès à la DMP.

Par ailleurs, dans le cadre de la stratégie d’accélération « Santé Digitale », des consortiums dirigés par des universités seront financés pour former des professionnels en santé numérique. De même, des sites d’expérimentation tiers dans des organismes de santé ou médico-sociaux sont lancés pour encourager la co-conception. Le dispositif d’accompagnement précoce des dispositifs médicaux numériques (Pecan) lancé en 2023 permet aux patients d’accéder plus rapidement aux innovations numériques.

Urbanisation sectorielle pour le médico-social

Enfin, la doctrine intègre une première version du cadre d’urbanisation sectoriel médico-social qui précise l’orchestration des services numériques de santé de base autour du dossier informatisé des usagers afin de répondre aux cas d’usage et aux problématiques spécifiques du secteur, notamment les services à traiter. permet de guider les usagers et de coordonner leur accompagnement dans un parcours « fluide » entre plusieurs structures.

#numérique#Équipement médical#sécurité#dmp

 
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