Chaque année, parmi les 61 000 cas de cancer du sein diagnostiqués chez la femme, 8 000 sont liés à la consommation d’alcool. Saviez-vous à quel point la quantité d’alcool peut augmenter le risque de ce type de cancer ?
Tl;dr
- 8 000 cas de cancer du sein liés à l’alcool chaque année.
- La consommation d’alcool favorise le développement du cancer du sein.
- Le sevrage alcoolique améliore la réponse aux traitements contre le cancer.
L’alcool, un ennemi silencieux
Saviez-vous qu’en France, chaque année, 8 000 cas de cancer du sein sur les 61 000 détectés sont imputables à la consommation d’alcool ? L’alcool, souvent sous-estimé ou mal compris, est un facteur de risque inquiétant de cancer du sein.
Le lien entre l’alcool et le cancer du sein
L’alcool est la deuxième cause évitable de décès par cancer, après le tabac. Ce risque est souvent minimisé en France, seuls 58,4% des Français admettent qu’une consommation modérée d’alcool augmente le risque de cancer. Cependant, ce risque commence à augmenter dès qu’une personne consomme de l’alcool, même en quantités inférieures à un verre par jour.
Des études ont montré qu’une consommation accrue d’alcool augmente le risque de cancer du sein de 5 % chez les femmes préménopausées et de 9 % chez les femmes ménopausées pour chaque unité d’alcool consommée par jour.
En effet, l’alcool a la capacité d’augmenter les taux d’oestrogènes dans le sang, hormones jouant un rôle central dans le développement de certains types de cancer du sein.
Le sevrage alcoolique, une solution efficace
A l’inverse, une réduction de la consommation d’alcool, ou même l’abstinence, peut réduire considérablement le risque. De plus, le sevrage améliore également la réponse aux traitements anticancéreux, réduit les effets indésirables et réduit le risque de récidive.
Des consultations régulières permettent de suivre les progrès, d’ajuster les traitements et de prévenir les rechutes. Le soutien psychosocial, comprenant des thérapies et des groupes de discussion, renforce la motivation et améliore l’environnement du patient, augmentant ainsi les chances de réussite.
Prise de conscience nécessaire
Ces statistiques soulignent la nécessité d’une sensibilisation accrue et de mesures préventives. Promouvoir le sevrage alcoolique pourrait jouer un rôle crucial non seulement dans la réduction de l’incidence de ce cancer, mais également dans l’amélioration de la survie.
En conclusion, il est essentiel de rappeler les directives de consommation d’alcool recommandées en France : ne pas consommer plus de dix verres standards par semaine ; ne consommez pas plus de deux verres par jour ; avoir des jours sans boire dans une semaine : « pour votre santé, l’alcool c’est au maximum deux verres par jour et pas tous les jours ».
